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Révision de la constitution : les premiers propos du député Assan Séïbou après le rejet de sa proposition de loi
Le président du groupe parlementaire Assan Séïbou, auteur de la proposition de loi portant révision de la constitution n’est pas pour autant, ébranler par le rejet de son initiative, hier au parlement par 71 votes pour, 35 contre et 02 abstentions.
Au contraire, il y trouve un motif de satisfaction. Car, au micro de bip radio, le député a livré ses sentiments sans aucun état d’âme. « …mon sentiment est un sentiment de satisfaction. J’ai déposé une proposition, c’est-à-dire mes idées. J’ai demandé à mes amis ou à mes collègues députés de se prononcer là-dessus et la procédure a suivi son cours, au moins j’ai recueilli 71 députés qui sont pour qu’on examine les documents et qui trouvent de l’intérêt dans le document que j’ai déposé, c’est déjà une satisfaction », a-t-il déclaré.
Auteur de la proposition de loi portant révision de la constitution, Assan Séïbou défend l’idée selon laquelle pour lui, il faut permettre au président qui sera élu en 2026 d’avoir sa propre majorité. Pour cela, soutient-il, il faut réviser la constitution de sorte à permettre l’organisation de la présidentielle avant les législatives.
En effet, c’est suite à une décision de la Cour constitutionnelle, rendue le 04 janvier dernier, après le recours d’un citoyen, que les sages ont ordonné au parlement de ‘’modifier le Code électoral pour, d’une part, rétablir l’égalité du pouvoir de parrainer à l’égard de tous les maires et, d’autre part, rendre conformes à l’article 49 de la Constitution, les dispositions de l’article 142, alinéa 6 de la loi n°2019-43 du 15 novembre 2019 portant code électoral’’.
Ceci pour corriger ‘’une atteinte au principe d’égalité dans la situation juridique des maires dans le cadre du parrainage des candidats à l’élection présidentielle à l’occasion des élections générales de 2026’’. Si c’est fait, cela permettrait aux maires actuellement en fonction de parrainer les candidats à la présidentielle de 2026. Et, c’est après qu’une proposition de révision constitutionnelle a été déposée à l’Assemblée nationale par Assan Séibou, un député du Bloc Républicain qui soutient que la modification du Code électoral peut nécessiter une révision de constitution pour de manière approfondie, nettoyer les goulots d’étranglement que contient le code électoral et par ricochet, la loi fondamentale.
Mais hier au cours du vote, les députés ont rejeté sa proposition à travers les urnes.
Politique
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