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Révision de la constitution : c’est « une opération de secours à la fois complétive et corrective de la requête GBEHO », selon Azannaï.

L’investigateur 21/02/2024 à 09:02

Chez l’ancien ministre délégué auprès du président de la République, chargé de la défense nationale, le projet de révision de la loi constitutionnelle ne passe pas. Dans une récente déclaration Candide Azannaï s’en est pris au président Louis Valvonou de l’Assemblée nationale et le député du Bloc Républicain Assan Séïbou, initiateur du projet de loi portant révision de la loi fondamentale.

Dans la déclaration l’ancien député a rappelé les annonces d’une révision de la constitution faites par le président Vlavonou. C’est alors que M. Azannaï a déclaré que « le ton hésitant (…) de Vlavonou et l’atmosphère de veillée funèbre de ladite réunion (certaines images relayées whatsapp ) renseignent à suffisance sur le degré de quasi-captivité politiquement immorale du personnel politique intellectuel dans la plupart des institutions de la République ».

Il indique en outre qu’il « y a deux complots de nouveaux tripatouillages de la constitution à savoir celui annoncé à deux occasions par Monsieur Louis Gbéhounou Vlavonou et celui de circonstance, endossé par Assan Seibou ».

Pour Candide Azannaï, il y aurait une main cachée derrière le projet de révision de la constitution qui, selon le débat, est devenu comme une priorité nationale.

Lire aussi : Candide Azannaï : « Restaurer l’Espoir répond aux critiques de Loth Houénou contre son leader)>https://www.linvestigateur.info/?Candide-Azannai-Restaurer-l-Espoir-repond-aux-critiques-de-Loth-Houenou-contre&var_mode=calcul]

« L’intérêt de ces questions tient au fait que Louis VLAVONOU a été Président de l’Assemblée Nationale monocolore qui a accouché dans la nuit des fantômes d’Halloween de Novembre 2019 la Constitution qui, selon lui, serait un recueil d’imperfections qu’il appelle maintenant à retoucher. Monsieur VLAVONOU est tenu de répondre d’autant plus qu’il a été reconduit à la tête du Parlement quasi monochrome et qu’il ne peut dire ignorer le coup de force obscurantiste des tripatouillages sectaires dont résulte la Constitution qui mériterait actuellement à ses propos une refonte complète », selon Candide Azanaï.

En ce qui concerne le projet de loi portant révision de la Constitution initié par le président Assan Seïbou du groupe parlementaire Bloc Républicain, Candide Azannaï pense que c’est « une opération de secours à la fois complétive et corrective de la requête GBEHO ». Selon ses propos, quand on parle du volet complétif induit sans doute une révision de la Constitution et, ceci dans le but de tendre des pièges politiques pour la confiscation de l’alternance politique en 2026 comme ce furent les cas en 2019, 2020, 2021 et 2023.

Pour rappel, la Cour constitutionnelle avait rendu une décision le 04 janvier dernier, après le recours d’un citoyen, et a ordonné au parlement de ‘’modifier le Code électoral pour, d’une part, rétablir l’égalité du pouvoir de parrainer à l’égard de tous les maires et, d’autre part, rendre conformes à l’article 49 de la Constitution, les dispositions de l’article 142, alinéa 6 de la loi n°2019-43 du 15 novembre 2019 portant code électoral’’.

Ceci pour corriger ‘’une atteinte au principe d’égalité dans la situation juridique des maires dans le cadre du parrainage des candidats à l’élection présidentielle à l’occasion des élections générales de 2026’’. Si c’est fait, cela permettrait aux maires actuellement en fonction de parrainer les candidats à la présidentielle de 2026. Et, c’est après qu’une proposition de révision constitutionnelle a été déposée à l’Assemblée nationale par Assan Séibou, un député du Bloc Républicain qui soutient que la modification du Code électoral peut nécessiter une révision de constitution pour de manière approfondie, nettoyer les goulots d’étranglement que contient le code électoral et par ricochet, la loi fondamentale.



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