La Commission électorale nationale autonome (CENA) et les députés ont eu une rencontre ce mercredi 21 octobre 2020 pour aplanir les points de vue sur les modalités de parrainage dans le cadre des élections présidentielles à venir.

« Vous n’êtes pas sans savoir que au terme de l’article 44 nouveau de la Constitution, il a été institué un système de parrainage des candidats aux élections présidentielles. C’est dans la mise en œuvre de cette innovation que la Céna, dans une démarche communicationnelle, s’est rapprochée du sanctuaire de la démocratie pour rencontrer les députés qui sont les futurs parrains ; afin que dans un débat ouvert, nous puissions échanger sur les modalités de mise en œuvre de ce parrainage. Nous partons satisfaits de cette rencontre avec les différents potentiels parrains.

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Nous étions en symbiose au cours de nos échanges », a déclaré Pour Geneviève Boko-Nadjo, Vice-présidente de la Cena. Dans son intervention, elle estime que la CENA a décidé de rencontrer les députés, qui seront parrains tout comme les maires des prochaines élections présidentielles comme prescrit par le Code électoral en vigueur.

Il est vrai que des inquiétudes ont été soulevées au cours de cette rencontre mais les interventions des présidents de l’Assemblée nationale, Louis Vlavonou et Emmanuel Tiando de la CENA ont permis de dissiper les craintes.
On peut retenir que le député est l’élu de la Nation toute entière et n’a pas un mandat impératif. Dès lors, il est n’est pas tenu de faire découvrir son « choix qui sera matérialisé par un formulaire qui est une pièce de déclaration de candidature que nous n’avons d’ailleurs pas l’habitude de divulguer… », a-t-elle conclu.

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Le président de l’Assemblée nationale Louis Gbèhounou Vlavonou a abondé dans le même sens qu’elle : « Pour nous, il n’y a pas d’ambiguïté dans la mesure où l’article 80 de la Constitution dit que le député est l’élu de toute la Nation entière et qu’il n’a donc pas de mandat impératif. Cela signifie à notre niveau que le député étant l’élu de la Nation, il est libre d’agir es qualité pour exprimer sa volonté de parrainer qui il veut. J’estime donc que la Céna est dans nos murs pour avoir la même compréhension que nous et qu’elle n’est pas venue nous expliquer la loi que nous avons votée. Je pense que c’est très important de dire que c’est pour se mettre en synergie avec l’esprit qui a prévalu le vote de cette loi.. » a-t-il dit.
Mais il y a lieu de se demander si cette rencontre a-t-elle dissipé les inquiétudes ?