La sphère politique nationale est totalement en train de changer de forme. Des départs, mais aussi des arrivées. Président de Dynamique Unitaire pour la Démocratie et le Développement (DUD), parti dit de l’opposition, Valentin Aditi Houdé, rejoint bientôt la vague de la mouvance.

Comme dans le monde du Sport, les transferts en politique sont choses fréquentes. A moins de 5 mois des prochaines élections législatives au Bénin, le mercato politique connait un nombre incalculable de départs et d’arrivées ; que ce soit sur consentement ou non. Avec la nouvelle approche politique au Bénin, le système partisan, l’opposition n’existe que de nom. Ceux qui pensent avoir fait un mauvais choix que de se dresser contre le régime en place, retournent dans les coulisses présenter leurs excuses.
C’est ainsi qu’on assiste depuis plusieurs mois à des coalitions totalement "folles", à la limite de l’absurde. Absente à deux élections consécutives dont les communales de 2020, la Dynamique Unitaire pour la Démocratie et le Développement (DUD) de l’ancien ministre des Sports de Kérékou, Valentin Aditi Houdé entend aller aux élections législatives de 2023 avec un parti de la Mouvance.

Le parti d’opposition DUD présidé par l’ancien questeur de l’Assemblée Nationale a décidé d’aller aux prochaines législatives dans une formation proche du président Patrice Talon. Une déclaration se fera dans les prochains jours pour valider l’adhésion du parti DUD à l’UP (Union Progressiste), selon les informations.

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FRD, un machin que n’a existé que de nom

Au-delà de son titre d’opposant en carton, l’ancien de la Renaissance du Bénin a montré ses muscles en février 2021 avec une coalition d’opposants dénommée Front pour la Restauration de la Démocratie (FRD). Et mieux, il a pris les rênes de ladite coalition pour embarquer naïvement ceux qui croient en son Alliance. Mais les vrais dindons de la farce, ce sont l’ancienne ministre Reckyat Madougou condamnée à 20 ans de réclusion criminelle et son compagnon d’infortune, Joël Aïvo qui lui, a pris 10 ans.

Déjà en difficulté lors du choix d’un candidat valable pour la présidentielle d’avril 2021, on était convaincu que la durée de vie de cette entité (FRD) qui nourrissait l’illusion de combattre Patrice Talon est aussi courte que celle d’un feu de paille. Choisi par des partis tels Les Démocrates ; la DUD, son propre parti ; la GSR d’Antoine Guédou ; le Mouvement JA du Professeur Joël Aïvo, pour conduire la troupe, l’ancien ministre des sports donnait des garanties et beaucoup avaient cru qu’il a pignon sur rue. Mais quelques mois seulement après la naissance du groupe, tout a éclaté comme une bulle de savon au contact du soleil. Hélas. Plus que laudateur lors de la célébration de la fête du 1er Août à laquelle il a participé sur le Boulevard de la Marina, l’ancien ministre avait donnée qu’il a rangé les armes. Ce qui est vrai. Alors que les Houdou Ali, Jean-Alexandre Hountondji viennent d’écumer plus de douze derrière les barreaux avant de recouvrer leur liberté conditionnelle, le président du FRD est annoncé à la mouvance. Sa déclaration est d’ailleurs attendue.