Omar Alieu Touray, président de la Commission de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest a déclaré à Sputnik que « la CEDEAO continue de chercher des opportunités de partenariat et peut travailler la main dans la main avec la Russie ».

"Il existe plusieurs domaines dans lesquels la CEDEAO coopère avec de nombreux partenaires. Je suis certain que, lorsque nous nous assiérons autour de la table avec nos amis russes, nous pourrons identifier ces domaines pour le bénéfice de tous […]. Nous recherchons un partenariat qui nous aiderait à nous développer et qui nous unirait", a-t-il expliqué.

En difficulté, selon des analystes, la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (édéao), a perdu de sa superbe surtout avec les agissements de certains dirigeants de ses pays membres. Pire, sa cote a baissé avec le règlement des crises dans des pays comme le Niger, le Burkina et le Mali, qui ont connu de changement à leur tête, après des coups d’Etat.

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Pour s’offrir une nouvelle virginité, elle est obligée d’élargir son champ d’action et ouvrir de nouveaux horizons. A juste titre, malgré un contexte géopolitique tendu, Omar Alieu Touray, président de la commission de l’organisation, a déclaré au média que « Moscou et la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) peuvent tout à fait travailler ensemble et chercher des domaines de collaborations ».
Après les menaces lors du règlement de la crise nigérienne, les autorités de Niamey secourus par leurs frères d’armes qui ont pris le pouvoir au Mali et au Burkina, ont décidé de quitter l’organisation. Ensemble, avec les deux soutiens, ils sont allés créer l’Alliance des Etats du Sahel (AES). Pendant que la Cédéao menaçait d’intervenir militairement au Niger, Moscou a dit que la situation était suivie de près. Les problèmes apparus entre les pays membres de la CEDEAO "pourront être résolus sur la base d’un dialogue égal et mutuellement respectueux", avait récemment déclaré Maria Zakharova, porte-parole de la diplomatie russe.