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Talon, son ancien allié Azannaï a parlé de "désillusion démocratique" sous son régime lors de la dernière séance de RE

L’investigateur 18/04/2022 à 20:20

Tous les acteurs politiques presque s’inquiètent du fait de l’inflation des prix des produits de première nécessité au Bénin. A plus forte raison au cours de sa séance tenue le vendredi 15 avril dernier le parti de l’opposant Candide Azannaï s’est lui aussi exprimé sur le sujet.

Au cours de leur dernière séance, les responsables du parti « Restaurer l’espoir » ont noté « de fortes inquiétudes en ce qui concerne le pouvoir d’achat, les problèmes sociaux liés au sous-emploi, à l’emploi et au travail, la santé, l’éducation, la sécurité et la défense, la gouvernance, la désillusion démocratique dans un contexte international de plus en plus incertain à cause des conséquences géopolitiques des luttes d’influence entre les puissances dominatrices à l’échelle mondiale ».
Désormais opposé au régime en place depuis sa sortie du gouvernement en 2017, Candide Azannaï ancien ministre délégué auprès du président de la République, chargé de la défense nationale a toujours soutenu que la démocratie est mise sous éteignoir sous le président Patrice Talon. Pour l’ancien député, acteur N°1 de la « Résistance nationale », il est hors de question de chercher à combattre le régime dans les urnes. D’où sa logique de "Résistance". Mais pendant ce temps, il soutient que la « Résistance » qu’il prône ne doit guère se baser sur la violence.

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Soutenu au départ par quelques acteurs de l’opposition, il a fini par rompre les amarres avec les Démocrates et bien d’autres. Sa philosophie étant contraire à l’idéal que poursuivent les autres acteurs de l’opposition qui d’ailleurs le soupçonnaient de connivence avec le pouvoir en place. Le dernier à le lâcher dans ce registre reste son ex-secrétaire général, l’ancien député Guy Mitokpè qui depuis le 12 avril dernier a jeté le froc aux orties. Ce bras armé qui vient de le quitter selon certains analystes est la conséquence de sa logique jamais comprise et son déclin annoncé sur les ruines d’une désillusion sans précédent. Absent aux élections depuis 2019, il n’est pas évident de prédire qu’il y sera en janvier 2023.
Mais au même moment, il a toujours traité le régime de « dictatorial » aux fins de pouvoir donner un contenu bien que sur papier à « sa Résistance ».




 
 

 
 
 

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