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Talon : la lutte contre l'impunité a encore du plomb dans l'aile sous le président, selon Jean-Baptiste Elias

Rollis HOUESSOU 3/04/2022 à 17:28

Depuis l’avènement du régime de la Rupture en 2016, une lutte contre l’impunité a été enclenchée, ce qui a permis de statuer sur beaucoup de dossiers et d’envoyer les coupables en prison. Malgré cela, le combat reste loin d’être gagné. C’est du moins ce que pense le président du Front des organisations nationales de lutte contre la corruption (Fonac), Jean-Baptiste Elias, invité "Sous l’Arbre Palabre " de l’Événement Précis récemment.

Fin de l’impunité sous le régime Talon ? Ce n’est pas vrai, répond de façon catégorique Jean-Baptiste Elias qui se prononçait sur la question dans un entretien accordé au média ci-dessus cité. Pour lui, il serait très exagéré d’affirmer qu’il n’y a pas d’impunité sous la Rupture. "Non pas du tout. Je voudrais prier tous les « Klébés » du régime de faire attention et de ne plus dire que le régime actuel a mis fin à l’impunité. Ce n’est pas vrai. ", a-t-il déclaré . Il cite en exemple le cas de l’Agence Nationale des Transports Terrestres ( l’ANaTT). Puisque selon ses dires, sa structure a mené des investigations au niveau de l’Agence. Il révèle que des agents de l’ANaTT ont empoché l’argent de l’immatriculation des véhicules à deux roues.

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" Si le régime actuel avait mis fin à l’impunité, sachant bien qu’il y a une structure de lutte contre la corruption, structure créée avant la mise en place de l’ANaTT, le rapport qui est fait sur eux, n’est pas blanc comme neige. A partir de ce moment, il y a problème", croit savoir Jean-Baptiste Elias.

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À l’en croire, " Ces derniers ont reconnu les faits et on nous a dit (qu’ils) ont remboursé. Même s’ils ont remboursé, la faute est commise. Ma structure avait fait dans le temps des recommandations qui n’ont pas été suivies. Quelqu’un qui dit qu’avec l’arrivée du président Talon ; on a mis fin à l’impunité, je dis modestement, ce n’est pas vrai. Parce que si nous disons que c’est vrai, on va endormir les responsables au haut niveau", prévient le président du FONAC Jean-Baptiste Elias qui pense qu’il reste beaucoup d’efforts à faire avant d’endiguer le mal.



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