Ce jeudi 12 octobre, des raids israéliens ont visé les deux principaux aéroports de Syrie : celui de Damas et d’Alep dans le Nord. Conséquence, ils ont été mis hors service, selon des médias officiels syriens et l’Observatoire syrien des droits de l’Homme.

Le bilan en termes de pertes en vies humaines et au plan matériel est d’ores et déjà lourd, quelques jours après le déclenchement de la guerre entre Israéliens et Palestiniens. Particulièrement, Israël vise régulièrement l’aéroport de Damas avec des frappes, et plus sporadiquement celui d’Alep également.

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Selon les médias locaux, d’importants dégâts ont été enregistrés sur les pistes des aéroports de Damas, dans le centre de la Syrie, et d’Alep dans le nord après des salves de missiles tirés presque simultanément à partir de la Méditerranée et du plateau du Golan. La défense anti-aérienne syrienne est entrée en action, mais certains missiles ont atteint leurs cibles, mettant hors service deux des trois aéroports internationaux du pays. Seul, l’aéroport de la province côtière de Lattaquié est opérationnel et tous les vols y sont redirigés.

A en croire l’Observatoire syrien des droits de l’Homme, aucune cargaison d’armes ou de munitions n’a été déchargée récemment dans les deux aéroports visés.
34 frappes ont été menées en Syrie depuis le début de l’année, faisant 72 morts et 85 blessés, en majorité des militaires syriens et des combattants pro-iraniens, selon l’ONG basée au Royaume-Uni.