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Sonko : un policier tué lors des affrontements, à la veille du procès de l’opposant pour vi0l sur une masseuse
Ce lundi 15 mai 2023, veille d’un nouveau procès d’Ousmane Sonko pour des accusations de viols, un affrontement a éclaté entre ses partisans et les forces de l’ordre, dans la ville de Ziguinchor, au sud du pays. Un policier a perdu la vie.
Selon le ministère de l’Intérieur sénégalais, le policier est décédé « lors d’un accident, touché par un véhicule » des forces de l’ordre au cours de ces affrontements. Des centaines de jeunes s’étaient rassemblés, aux abords du domicile de l’opposant pour « faire barrage », selon eux et « sécuriser » leur leader. L’opposant sénégalais est attendu devant un juge ce mardi 16 mai dans un procès qui l’oppose à Adji Sarr. Cette jeune femme, ex-employée d’un salon de massage l’a accusé de viols et menaces de mort. Cette affaire avait contribué à des émeutes meurtrières dans le pays en mars 2021.
Sonko absent au procès de ce mardi ?
Ousmane Sonko dénonce un « complot ». Il devrait se présenter au greffe de la chambre criminelle de Dakar ce lundi 15 mai, veille du procès selon la procédure. Mais en conférence de presse ce matin à Paris, l’un de ses avocats, Maître Saïd Larifou a fait savoir que son client n’aurait « pas reçu sa convocation ». Et sans convocation, il ne se présentera pas au greffe, ni au tribunal demain, a-t-il dit. L’avocat a ajouté que l’opposant ne répondra à la justice que « si sa sécurité est garantie ». Le président du Pastef avait lui-même déclaré le 7 mai qu’il ne comptait plus « collaborer avec la justice », « sans un minimum de garantie pour sa sécurité ».
Selon le code de procédure pénale, Ousmane Sonko doit effectivement se présenter « au plus tard la veille de l’audience ». Donc, ce lundi, « au greffe qui s’assure de sa représentation en justice ». S’il ne se présente pas alors qu’il a été « dûment convoqué » et « sans motif légitime d’excuse », alors le président de la chambre criminelle peut prendre une « ordonnance de prise de corps » ; « lorsqu’il estime que la détention de l’accusé est nécessaire », selon l’article 239 de la loi, Ndlr. L’opposant pourrait être arrêté, ce qui pourrait provoquer des troubles. Autre option : il pourrait être jugé par contumace.
Dans cette affaire, le gouvernement sénégalais rejette la thèse d’un « complot ». Le ministre de la Communication a confié que « l’État n’est mêlé en rien » à cette affaire « privée entre deux citoyens sénégalais ».
Il faut rappeler que le 8 mai dernier, Ousmane Sonko a été condamné à 6 mois de prison avec sursis en appel pour diffamation et injures à l’encontre du ministre du Tourisme. Son éligibilité à la présidentielle de l’année prochaine est menacée.
Inter
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