Les attaques terroristes dans le centre du Nigeria, du samedi au mardi 26 décembre 2023, périodes des fêtes de Noël, ont fait près de 200 victimes, selon les autorités du pays.

Ils étaient 198 personnes à être enterrées au Nigeria après le déferlement des violences djihadistes. L’attaque coordonnée a eu lieu du samedi soir au mardi matin dans des villages de l’État du Plateau, dans le centre du Nigeria pendant les fêtes de Noël.

Elles n’ont laissé aucune chance aux villageois qui se trouvaient pour la plupart à la maison de s’enfuir. « 148 villageois de Bokkos ont été massacrés de sang-froid », a déclaré Monday Kassah, président du conseil du gouvernement de Bokkos, lors de sa rencontre avec le vice-président du Nigeria, Kashim Shittema. Un premier bilan qui a été alourdi par un élu de l’assemblée locale, Dickson Chollom. Selon lui, au moins 50 personnes tuées dans quatre villages de la circonscription voisine de Barkin Ladi. Ce qui fait 198 morts contre 163 annoncés auparavant.

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Devant les autorités locales et les déplacés, le vice-président du Nigeria, Kashim Shittema n’a pas manqué de condamner cette énième acte de violences gratuites contre les populations innocentes. « Nous vous demandons de résister à la tentation de succomber aux divisions ou à la rhétorique empoisonnée de haine envers vos concitoyens, alors que nous recherchons la justice pour assurer votre sécurité », s’est-il insurgé.
Au total, une vingtaine (20) de villages attaqués. Pour l’heure, les autorités locales ont enregistré près de 500 blessés et des milliers de déplacés. Pour n’avoir pas su protéger les civiles de la violence qu’ils ont subie, l’armée nigériane a promis des représailles à travers des « opérations de nettoyage » à la recherche de suspects, avec l’aide d’autres agences de sécurité.
Faut-il souligner, les populations des régions du nord-ouest et du centre du Nigeria vivent depuis des lustres, dans la terreur des attaques des groupes djihadistes et des bandes criminelles qui pillent les villages et tuent ou enlèvent leurs habitants. La période des fêtes de fin d’années est le moment choisi par Boko Haram et ses groupes armés rivaux, pour mettre en œuvrent leur funeste plan de suprématie.