A la tête de la junte militaire au pouvoir, au Gabon, Le Général Oligui multiplie sans doute les opérations de charme pour faire oublier les 50 ans de gestion des « Bongo », à la tête du pays.

Il est vrai que la nomination de Raymond Ndong Sima, opposant farouche à Ali Bongo, a été perçue comme surprise par nombre d’observateurs. Mais, la déclaration du Général, liée à la gratuité annoncée de la scolarité dans les établissements scolaires publics, et confessionnels, en est une autre.
Selon sa promesse, il y aura la suppression des frais d’inscription et de réinscription dans les établissements scolaires publics et confessionnels pour l’année scolaire 2023-2024. Ce qui occasionnera sans nul doute la facilitation d’accès à l’éducation pour tous les Gabonais. Cette décision, qui a été saluée par des acteurs va impacter le secteur éducatif. Dans un contexte qui est celui du Gabon la décision quoique salutaire reste avant tout, une action qui témoigne de la volonté du « putschiste », de se démarquer de la vision du gouvernement déchu.

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Le Gabon qui est minée par une crise, survenue le mercredi 30 août, est sous les projecteurs.
Ce matin de ce mercredi 30, en effet, une douzaine d’officiers a annoncé avoir pris le pouvoir et installé une transition dont la durée reste à déterminer. Dans la foulée, le président Ali Bongo déchu, a été mis en résidence surveillée, avant d’être libéré une semaine après. Un premier ministre du nom de Raymond Ndong Sima, sera nommé après la consultation des acteurs politiques, de la société civile et d’autres démembrements de la vie socioéconomique du Gabon. Hier, samedi, 9 septembre, un gouvernement de transition de 26 membres a été formé.