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Crise au Niger : voici la suggestion de la Conférence des évêques du Togo à la CEDEAO

L’investigateur 15/08/2023 à 15:46

La Conférence des évêques du Togo (CET) a publié une déclaration sur la situation sociopolitique du Niger, ce lundi 14 août 2023. Elle demande à la CEDEAO de lever les sanctions imposées au pays.

Cet appel de la CET aux chefs d’État intervient après le triduum de prières et d’adoration sur toutes les paroisses du pays les 8, 9 et 10 août 2023 en faveur du Niger. Les Archevêques et Evêques du Togo estiment que la levée des sanctions imposées par la Communauté Economique Des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), dont les premières victimes sont les populations civiles, notamment les femmes et les enfants, permettra de converger les protagonistes de la crise vers une table de négociation.

Lire aussi : [Bénin : intégralité de la déclaration de la conférence épiscopale sur la situation du Niger>https://www.linvestigateur.info/?Benin-integralite-de-la-declaration-de-la-conference-episcopale-sur-la&var_mode=calcul]

La Conférence des évêques du Togo réaffirme sa solidarité avec le peuple du Niger et en appelle à la conscience et au sens de responsabilité des décideurs politiques et les invite à privilégier coûte que coûte la voie diplomatique de négociation, de dialogue et de médiation dans la recherche de solution à la crise qui prévaut au Niger, en écoutant les cris de détresse du peuple nigérien. Les violences et les guerres sont toujours source de fragilisation et de paupérisation des populations, précise la déclaration.

« Ce n’est un secret pour personne que la situation économique de nos pays est très fragile. Nos populations ne sont pas encore sorties de la crise sanitaire. Alors que nous vivons encore dans cette crise, la guerre de l’Ukraine, qui se déroule à des milliers de kilomètres, a elle aussi des conséquences sur la vie déjà précaire des habitants de nos pays, et ceci sur tous les plans. Voilà que, nous-mêmes, chez nous, nous proposons des solutions de crise qui amèneront la violence et la guerre », regrette Mgr Benoît Messan Alowonou, président de la CET et signataire de la déclaration au micro de RFI.



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