Afrique
Zuma : déjà, 117 morts enregistrés dans les violences après son incarcération
Des émeutes ont éclaté en Afrique du Sud après l’incarcération de l’ancien président Jacob Zuma. Face à une situation qui dégénère de plus en plus, le gouvernement a déployé des milliers de policiers pour pouvoir maîtriser la foule, déchaînée.
La ministre de la Défense sud-africaine a annoncé mercredi 14 juillet dans la soirée, le déploiement de 25 000 soldats pour endiguer les violences. Des émeutes initialement provoquées par l’arrestation de l’ancien président Jacob Zuma, mais qui se sont rapidement transformées en pillages.
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Par endroits, la situation est sous contrôle, rapporte Rfi. Notamment dans le Gauteng, Johannesburg et Pretoria et leurs alentours. Policiers et militaires y ont rétabli un certain niveau de sécurité, avec des incidents sporadiques dans le Kwazulu-Natal.
« Au nord de Durban, la situation est en revanche plus tendue, avec des pillages et des incidents encore signalés ce matin. Le ministre de la Police fait désormais également état d’incidents intercommunautaires. Le bilan de ces violences s’est alourdi, avec 117 morts dans le pays et plus de 2 200 interpellations », rapporte le média français.
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Au-delà des pertes en vies humaines, il est difficile de chiffrer les dégâts matériels. Mais à Durban, par exemple, de nombreux centres commerciaux ont été pillés et brûlés.
L’organisation Busa, qui regroupe les entreprises sud-africaines, a appelé à un couvre-feu 24h sur 24h pendant les prochains jours dans les provinces du Gauteng et du Kwazulu-Natal pour permettre de rétablir la sécurité. Au même titre que l’association des professionnels de la santé qui a appelé au déploiement des forces de sécurité autour des structures de santé pour éviter qu’elle ne soient détruites.
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Rappelons que tout est parti de la condamnation de l’ancien président Jacob Zuma, condamné pour outrage à magistrat et qui a pris 15 mois de prison ferme. Donc, l’ex-président avait cinq jours pour se constituer en prisonnier. Ce qu’il a fait en quittant sa résidence de Nkandla dans le KwaZulu-Natal peu avant minuit, le mercredi 7 juillet 2021, afin d’éviter une intervention de la police. Malgré les recours d’urgence engagés par son équipe juridique, cela n’a pas suffi à repousser l’ordre de l’arrêter émis par la Cour constitutionnelle.
Inter
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