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Talon : voici un défaut sous sa gouvernance, constate un député de la mouvance

L’investigateur 14/10/2023 à 13:55

Le député Orden Alladatin regrette l’absence d’une bonne politique de positionnement des cadres sous le régime de la rupture. Il estime que c’est l’un des aspects qu’il faut corriger dans la gouvernance de Patrice Talon.

L’élu de l’Union Progressiste le Renouveau au parlement s’attendait à mieux sous le régime actuel, concernant le positionnement des cadres politiques. "Je suis insatisfait que nous n’ayons vraiment pas pensé à une bonne politique de positionnement des cadres politiques. Et ça nous crée d’énormes problèmes sur le terrain...Parce que vous savez qu’on a eu un pouvoir où le népotisme n’a pas eu sa place, le populisme n’a pas eu sa place. Mais pas contre je crois qu’on n’a pas su aménager une bonne politique de positionnement de nos cadres", a-t-il dit dans une interview accordée à Reporter Bénin Monde.

Lire aussi : [Sanctions contre les suscitations de candidature : Distel Amoussou dicte le choix de la raison aux présidents de partis)>https://www.linvestigateur.info/?Sanctions-contre-les-suscitations-de-candidature-Distel-Amoussou-dicte-le-choix&var_mode=calcul]

Orden Alladatin a fait savoir que la question du positionnement des cadres politique nécessite des réflexions. "Ça me préoccupe et si demain, il y avait quelque chose à corriger, ce sera ça ! Quand on dit, il faut pérenniser l’œuvre, cet aspect là on devrait pouvoir le corriger. Les États-Unis et autres, quand les démocrates viennent au pouvoir, qui sont les cadres démocrates, quelle est la marge tout en respectant les règles Républicaines de transparence ?", se demande-t-il.

"C’est une question et c’est tout un chantier qui me préoccupe, par rapport auquel je porte beaucoup de réponses aujourd’hui. Mais je sais que c’est un chantier qui devrait être ouvert. Fondamentalement, c’est le sens même de mon insatisfaction...", a-t-il ajouté. Depuis son arrivée au pouvoir, le président Patrice Talon a fait de la compétence, le premier critère dans le choix des hommes pour ses nominations. Cela l’a poussé à faire appel à des étrangers pour gérer certaines structures ou entreprises nationales. Ce faisant, les chances de nominations des cadres politiques ont été réduites au grand dam de ces derniers.



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