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Sénégal : une foule en colère tue un présumé homosexuel une seconde fois

L’investigateur 29/10/2023 à 19:48

Dans une communauté religieuse située dans la commune de Kaolack, précisément à Leona Niasséne au Sénégal, le corps d’un présumé homosexuel a été exhumé et brûlé, le samedi 28 octobre 2023.

Même mort, le Sénégal n’accepte pas les homosexuels sur son sol. Dans une communauté religieuse, située dans la commune de Kaolack, précisément à Leona Niasséne, le corps d’un présumé homosexuel a été exhumé et brûlé, le samedi 28 octobre 2023.
Le cadavre du jeune homme transporté à Touba par sa mère pour les cérémonies funéraires, a été rejeté par les membres du Dahira Moukhadimatoul Khidma, chargés de la gestion de la Grande Mosquée et des cimetières de Touba. Selon les médias locaux, ce refus catégorique des religieux, est dû à l’orientation sexuelle du défunt qu’ils considèrent avoir mené une vie de débauche.

Lire aussi : [Bénin : Boni Yayi en guerre à visage découvert contre l’homosexualité et les LGBT)>https://www.linvestigateur.info/?Benin-Boni-Yayi-en-guerre-a-visage-decouvert-contre-l-homosexualite-et-les-LGBT&var_mode=calcul]

Une situation embarrassante pour la famille qui a décidé d’enterrer leur enfant discrètement au cimetière de Kaolack. Mais, c’est sans compter avec la détermination des jeunes de ce quartier qui avaient fait le guet, le vendredi soir pour empêcher l’inhumation. Après l’inhumation par la famille, le corps de l’homme prétendument homosexuel a été exhumé et incinéré par les habitants de Léona Niassène.
Un fait pas anodin dans un pays où 95% de la population est musulmane et ne tolère pas les égarements de ces fils et filles. Le Code pénal sénégalais prévoit même dans son article 319, une peine d’emprisonnement d’un à cinq ans pour tout acte d’homosexualité.




 
 

 
 
 

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