A l’Assemblée nationale, le débat autour de la révision du code électoral est houleux entre la majorité et la minorité parlementaire. Les députés du parti Les Démocrates dénoncent, ce qu’ils considèrent comme une tentative d’exclusion orchestrée par les élus de la mouvance.

Les députés Nourénou Atchadé, Eric Houndété, Joël Godonou, et Habibou Woroucoubou ont exprimé leur consternation face à ce qu’ils considèrent comme un mépris flagrant par la majorité parlementaire, des propositions de l’opposition pour la modification du code électoral. Pour eux, restreindre le débat avec la seule participation des partis politiques présents à l’Assemblée nationale est une atteinte à la démocratie.

Le président du groupe parlementaire Les Démocrates, Nourénou Atchadé, a appelé de ses vœux, à une prise en compte sérieuse des propositions émanant de son camp. Il a insisté sur le fait que leur objectif est de servir l’intérêt du peuple, et non les intérêts partisans. « Nous ne sommes pas pour un clan. Nous sommes pour le peuple », a-t-il dit. Cette déclaration a été soutenue par Eric Houndété, qui a mis en garde, contre les conséquences désastreuses de la mise en œuvre du plan de la majorité parlementaire.

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« Ce sera regrettable pour notre pays », a dit le premier vice-président du parti d’opposition.
Lors de la plénière en cours, Nassirou Arifari Bako a pointé du doigt, un écart entre le travail en cours pour la relecture du code électoral et les directives de la Cour Constitutionnelle. Selon lui, le processus en cours ne répond pas aux attentes de la haute juridiction.

Il faut préciser que deux propositions de loi pour la modification du code électoral ont été introduites à l’Assemblée nationale. Le premier est porté par Aké Natondé, président du groupe parlementaire Union Progressiste le Renouveau et le second, par Nourénou Atchadé, président du groupe parlementaire Les Démocrates.