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Raffut 2023 : le plaidoyer du SSPH/OCPSP et ses partenaires pour l’épanouissement de la petite enfance

L’investigateur 10/06/2023 à 15:28

Le Raffut 2023 (tirer sur la sonnette d’alarme) a été autrement célébré par le Service des Sœurs pour la Promotion Humaine des Oblates Catéchistes Petites Servantes des Pauvres (SSPH/OCPSP), le vendredi 9 juin au Chant d’Oiseaux (Cotonou). En lieu et place des bruits, c’est une conférence débat qui a réuni plusieurs organisations militants pour les droits de l’homme en particulier les enfants et surtout les personnes en situation de handicap.

En toile de fond, la Petite Enfance d’où le thème : L’Éducation Inclusive de la Petite Enfance basée sur les jeux (EIPEJ).

Il s’agit d’un événement financé par les Fondations Liliane et Cœur À Keur, présidée par Madame Eveline Diatta Accrombessi, et qui a permis au Bénin d’apprendre de l’expérience sénégalaise. Après une petite prière, à l’entame, la Directrice Exécutive du SSPH / OCPSP, Sœur Léonie Dochamou a présenté le contexte général avant d’introduire l’évènement via une projection d’un film documentaire de 23 minutes. Au présidium et, à tour de rôle, la communication sur l’inclusion de la petite enfance et des jeux a été faite par Rosine Ahlonsou, Présidente de l’école Colombe les Hibiscus. Celle de l’importance de la préscolarisation et le partage d’expériences au Sénégal a été faite par Fatoumata Diallo, Fondatrice de l’Institut Académique des Bébés. La responsabilité des parents, la famille et de la communauté dans la préscolarisation a été évoquée et bien illustrée par l’expérience personnelle de Madame Eveline Diatta Accrombessi, Présidente de la Fondation Cœur À Keur. La Sœur Florence Agbani du SSPH/OCPSP a abordé les perspectives de l’EIPEJ pour la progéniture et la société. Mireille Afouda épouse Worou, Directrice des enseignements maternel et primaire a quant à elle, évoqué les efforts de l’Etat et les nouvelles réformes et perspectives sur la petite enfance.

Les efforts du gouvernement attendus

A la suite des différentes communications, place a été faite aux échanges avec les participants. On retient en général que tous attendent plus d’efforts de la part du gouvernement pour la construction et l’accessibilité (enfants en situation de handicap) des écoles maternelles et primaires surtout dans les Zones reculées. Rendre la maternelle obligatoire afin de permettre aux enfants de recevoir l’initiation nécessaire et basique pour leur épanouissement, a été le point fort de cet événement. Seule, une décision gouvernementale pourra rendre effective ce plaidoyer.

Pour l’ensemble du présidium le jeu est le moyen le plus sûr par lequel tous les enfants découvrent et comprennent le monde qui les entoure. Les parents ont donc été invités à permettre aux enfants de jouer et surtout d’être disponibles pour eux. "Les parents devraient être plus présents pour leurs enfants et leur consacrer plus de temps. Car, cela joue sur leur développement.", peut-on retenir des communications. A entendre les experts, l’enfant qui n’a pas connu les jeux, éprouvera en grandissant, du mal à vivre avec les autres et à affronter le stress.

Entre prise en charge de la maternelle par le ministère de tutelle, la loi portant orientation de l’éducation nationale, les décrets et arrêtés définissant les conditions de création des écoles maternelles, la Formation des Enseignants de la maternelle à l’Eni Allada et la mise en place des programmes d’éveil à la disposition des écoles maternelles pour un enseignement de qualité, la Directrice des enseignements maternel et primaire a énuméré les efforts et le souci de l’Etat, quant à un meilleur encadrement de la petite enfance. L’émissaire du ministre des enseignements maternel et primaire a reconnu avoir beaucoup appris, lors de cet événement. Elle a promis rendre fidèlement compte à sa hiérarchie.



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