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Présidentielle en Russie : la candidature du seul opposant à Poutine rejetée

L’investigateur 9/02/2024 à 16:53

Seul opposant à Vladimir Poutine dans le cadre de l’élection présidentielle de mars prochain en Russie, Boris Nadejdine, a vu sa candidature rejetée jeudi dernier par la Commission électorale.

La Commission électorale, l’instance chargée d’organiser les scrutins, fidèle au Kremlin, a voté à l’unanimité, le refus d’enregistrer la candidature de M. Nadejdine, âgé de 60 ans, selon une journaliste de l’AFP présente à l’audience.
Il lui est reproché des irrégularités dans la collecte des 100.000 signatures d’électeurs pour son soutien, indispensables pour pouvoir se présenter à la présidentielle en Russie.
Pourtant, à travers une déclaration après le rejet de sa candidature, l’opposant a été clair : « Participer à l’élection présidentielle de 2024 est la décision politique la plus importante de ma vie. Je ne reviens pas sur mes intentions. Je ferai appel de la décision de la Commission électorale auprès de la Cour suprême ».
Au cas où la Cour suprême ne lui donnerait pas raison, il va saisir la Cour constitutionnelle, la plus haute instance juridique du pays, a-t-il averti.
Certes il est peu probable que la Cour suprême ou la Cour constitutionnelles, deux autres institutions fidèles au Kremlin, rendent une décision favorable à M. Nadejdine, mais l’opposant avoue qu’il "compte sur le système judiciaire russe pour régler la situation".

Lire aussi : [Médias au Bénin  : Talon réagit à la fermeture du groupe de presse "La Gazette du Golfe"))>https://www.linvestigateur.info/?Medias-au-Benin-Talon-reagit-a-la-fermeture-du-groupe-de-presse-La-Gazette-du&var_mode=calcul]

"Des dizaines de millions de personnes allaient voter pour moi. Je suis en deuxième position derrière Poutine !", a clamé M. Nadejdine jeudi devant la Commission.

"Nous créerons un mouvement, nous avons déjà un parti !", a poursuivi M. Nadejdine, avant de lancer : "Tôt ou tard, je deviendrai président de la Fédération de Russie".

Mais dans un environnement hostile à toute contestation du pouvoir en Russie, la réélection du président sortant Vladimir Poutine au scrutin organisé du 15 et 17 mars ne fait l’ombre d’aucun doute.
Faut-il le rappeler, les autres gros morceaux de l’opposition en Russie sont soit en exil ou en prison.



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