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Niger : la Russie s'est à nouveau prononcée sur l'intervention militaire de la Cédéao

L’investigateur 25/08/2023 à 11:33

Arrivé en Afrique du Sud pour participer au sommet des BRICS à Johannesburg, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov s’est exprimé sur l’éventuelle intervention militaire de la CEDEAO au Niger. Il a laissé entendre que cela ne sera bénéfique à aucune des deux parties.

Le patron de la diplomatie russe estime qu’une intervention militaire au Niger sera préjudiciable à la sous-région. "Je ne pense pas qu’une invasion profiterait à qui que ce soit", a-t-il déclaré en conférence de presse. Selon Sergueï Lavrov, c’est un scénario que les Africains ne souhaitent pas. "Une force d’opposition à l’intervention se forme dans une partie de la CEDEAO. Les Africains ne souhaitent pas vraiment ce genre de scénario qui serait destructeur et désastreux pour un grand nombre de pays, ainsi que pour des milliers et des milliers de gens", a-t-il dit selon Sputnik.

La semaine dernière, la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères Maria Zakharova, citée par les agences de presse russes avait invité à un dialogue national pour la restauration de l’ordre constitutionnel au Niger. "Nous considérons qu’il est extrêmement important de ne pas permettre une nouvelle dégradation de la situation dans le pays, nous pensons qu’il est urgent d’organiser un dialogue national pour rétablir la paix civile, assurer la loi et l’ordre", a-t-elle souhaité.

Lire aussi : [Situation au Niger : un organisme international interpelle Tinubu pour cette raison>https://www.linvestigateur.info/?Situation-au-Niger-un-organisme-international-interpelle-Tinubu-pour-cette&var_mode=calcul]

Maria Zakharova a ajouté que les « problèmes africains nécessitent des solutions africaines » et la « menace de recourir à la force contre un État souverain ne contribuera pas à désamorcer les tensions et à résoudre la situation dans le pays ». Du côté de la CEDEAO, l’intervention militaire est toujours une option sérieuse pour les chefs d’État. L’Etat-major des contingents travaillent sur la mise en place des troupes et leur acheminement via les couloirs des pays frontaliers du Niger vers les sites.

Le bataillon sera composé des soldats du Bénin, du Nigeria, du Sénégal, de la Côte d’Ivoire mais aussi de la Guinée-Bissau selon les dernières informations. Le Ghana devrait rejoindre la liste des pays fournisseurs de militaires pour l’opération.




 
 

 
 
 

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