Après plusieurs mois en détention, Nadine Okoumassoun a été libérée le mercredi 27 juillet 2022. Placée sous contrôle judiciaire, l’activiste ne veut pas retourner devant la CRIET pour une quelconque présentation ou un jugement. Elle avoue son innocence et est vent debout à affronter la justice, dans une interview accordée à Le Béninois Libéré.

L’activiste Nadine Okoumassoun a confié qu’elle n’a rien fait pour être placée sous contrôle judiciaire. “Qu’ils enlèvent l’histoire de contrôle judiciaire hein, parce que ça ne m’engage pas, je ne me présenterai pas. Je n’irai pas parce que, je me dis que j’ai été injustement privée de ma liberté (...), jai passé un an et 4 mois en prison, une fois sortie encore, on me dit que je suis placée sous contrôle judiciaire c’est de l’injustice et je ne répondrai à rien" a -t-elle annoncé.

| Lire aussi : Burkina : le président de la transition attendu lundi en Côte d’Ivoire chez Ouattara

Nadine Okoumassoun estime qu’elle a été arrêtée pour son opinion. “J’ai entendu dire par le procureur que j’appartiens à un groupe, à des organisations terroristes, un groupe qui a voulu détruire les institutions de la République à des fins politiques. Tous les béninois savent aujourd’hui que Nadine n’a rien fait de tout ce qu’on lui reproche. J’ai été arrêtée, j’ai été privée de liberté pendant un an, 4 mois jusque parce que j’ai osé dire non au parrainage, parce que j’ai osé dire 5 ans c’est 5 ans comme si je devrais dire 5 ans c’est 6 ans", a-t-elle déclaré.

| Lire aussi : Bénin : Nathanaël Koty justifie la fusion du PER avec l’UP le Renouveau

Nadine Okoumassoun a été mise au arrêt le mercredi 7 août 2021. Elle a été placés sous mandat de dépôt pour des faits d’« actes de terrorisme » par la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet). La sœur de Nadia (sa seconde) exigeait la fin du premier mandat de Patrice Talon le 5 avril 2021 à minuit et des élections inclusives. « 5 ans, c’est 5 ans, pas une minute de plus », disait la jeune activiste.