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Cour constitutionnelle : la proposition d’un ex-ministre de Yayi aux Démocrates après les critiques contre la désignation des membres

L’investigateur 4/06/2023 à 18:53

La désignation des nouveaux membres pour le compte de la prochaine mandature à la Cour constitutionnelle continue de fait réagir les acteurs de la sphère politique comme ceux de la société civile. La dernière réaction en date est celle de l’ancien ministre de l’alphabétisation de Boni Yayi, Roger Gbégnonvi.

Reçu samedi dernier sur Radio Sêdohoun, l’ancien ministre de l’alphabétisation de Boni Yayi, Roger Gbégnonvi a fait le tour de l’actualité nationale. Au passage, il s’est prononcé sur la désignation des membres devant siéger lors de la prochaine mandature de la Cour constitutionnelle. Nul n’ignore l’amertume dans le rang des caciques du parti Les Démocrates, après la désignation des membres à la Cour constitutionnelle. Déjà, par le biais d’une conférence de presse, organisée à leur siège à Cotonou, Eric Houndété et ses militants ont dénoncé la façon dont la désignation des membres à la Cour constitutionnelle a été faite. Plus loin ils ont souhaité qu’elle soit reprise. Au motif qu’ils n’ont pas été associés en tant qu’entité minoritaire du landerneau politique béninois.
Mais, contrairement aux cris de détresse du parti de Boni Yayi, son ancien ministre Roger Gbégnonvi soutient qu’il faut envisager une modification de la loi aux fins de permettre qu’on retrouve toutes les entités à la Cour constitutionnelle dans le futur. « Est-ce qu’il y avait des opposants déclarés et affirmés dans les autres mandatures de la Cour constitutionnelle ? », s’est demandé l’invité de cette radio communautaire. Et, pour répondre à cette interrogation, il a laissé entendre que la loi telle qu’elle se présente actuellement ne laisse aucune chance à l’opposition pour désigner un représentant à la Cour constitutionnelle.

En effet, selon l’article 115 de la constitution le parlement désigne quatre (04) représentants contre trois (03) pour le président de la République. Ceux qui sont désignés sont tous du bord de la mouvance présidentielle. Car, sur 109 députés, l’opposition ne compte que 28.

Et, c’est en vertu de cet article 115 de la constitution que Dorothée Sossa, Michel Adjaka, Aléya GOUDA BAKO, Dandi Gnamou, Vincent ACAKPO, Nicolas Assogba et Mathieu ADJOVI ont été désignés.
Pour le professeur Gbégnonvi, « ...les membres désignés ont la carrure intellectuelle et morale. S’il y avait des choses à leur reprocher, on les aurait écarté ». Donc, comme suggestion il demande à l’opposition d’introduire une loi modificative lui permettant à l’avenir de désigner un représentant au sein des membres de la Cour constitutionnelle.



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