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Cotonou : après l'échec de régulation de la mobilité des tokpa-tokpa, Orounla s’attaque à une autre cible

L’investigateur 26/10/2023 à 18:03

Le préfet du Littoral, Alain Orounla veut mettre fin à la mendicité et la vente à la sauvette dans la ville de Cotonou. Il estime que ces activités constituent une mise en danger des personnes qui l’exercent et des usagers. Mais est-ce qu’il est possible de mettre fin à l’activité des mendiants ?

Cotonou connaîtra bientôt la fin de la mendicité et de la vente à la sauvette dans les rues. En lançant une campagne de sensibilisation contre ces activités dans la capitale économique, le préfet du Littoral, Alain Orounla a confié que « ce n’est pas une traque contre les pauvres, mais une lutte contre la pauvreté qui doit reculer ».

« Ce n’est pas persécuter que de dire que nous ne voulons pas voir des gens sur nos artères, dans nos rues, en situation de mendicité ou de vente à la sauvette », a-t-il clarifié au micro de Reporter Bénin Monde. Selon Alain Orounla, la mendicité et la vente à la sauvette ne sont plus conformes aux standards de la ville de Cotonou.

Par ailleurs, il a confié que la mendicité est « une activité qui masque le terrorisme, qui masque la criminalité. Les risques sont énormes et une nation qui se respecte ne peut s’accommoder de cela ». La lutte vise également à restaurer la dignité humaine et empêcher les individus malintentionnés de faire travailler les enfants dans la rue, a-t-il indiqué.

Lire aussi : [Bénin : le bureau du CDEPO dirigé par Ali Houdou secoué par une crise)>https://www.linvestigateur.info/?Benin-le-bureau-du-CDEPO-dirige-par-Ali-Houdou-secoue-par-une-crise-21438&var_mode=calcul]

Déjà, l’ancien ministre de la communication avait échoué

Après sa nomination à la tête de la Préfecture de Cotonou, la première décision du préfet du Littoral n’a pas prospéré. M. Orounla qui espérait réguler la circulation des bus appelés Tokpa-Tokpa, à l’intérieur de la ville, avait pris une décision qui presque a failli lui coûter la peau des fesses. A l’époque, la décision n’a ni rencontré l’assentiment des populations ni de sa hiérarchie.
Au demeurant, le ministre Raphaël Akotègnon de la décentralisation lui a interdit de prendre jusqu’à nouvel ordre, de nouvelles décisions. Il est vrai que les périodes ne sont pas les mêmes. Néanmoins, il faut rappeler qu’avant lui, d’autres préfets ont tenté en vain de mettre fin à l’activité des mendiants tout comme celle des vendeurs à la sauvette, à Cotonou. A force de persister, il va échouer lamentablement. Même dans les grandes capitales, on voit par endroits, ces mendiants ou vendeurs à la sauvette en pleine activité dans les rues ou feux tricolores. Ils sont à part dans leur monde comme les filles de joie dans les maisons closes.



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