A Abidjan, une enquête est ouverte, lundi 18 mars, suite à la dénonciation de l’épouse du président du parti politique Le Verger pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire (LVDP-CI), Zoh Quevin, porté disparu depuis la semaine écoulée.

Selon la presse locale, Zoh Quevin, le chef du parti Le Verger pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire (LVDP-CI) est porté disparu depuis qu’il a apporté le soutien de son parti aux habitants affectés dans les opérations de déguerpissements. Il s’agissait de ceux touchés dans certains secteurs de Gesco, dans la commune de Yopougon.

Le mercredi 13 mars 2024, il s’était rendu avec quelques membres du parti sur le site de Pays Bas, à Gesco, où, il a pu échanger avec les populations. C’était en présence du président du quartier, Jeannot Bahi qui a d’ailleurs, rapporté les appréciations de ce dernier suite aux initiatives prises par le maire de Yopougon et le gouvernement.

Curieusement l’homme qui est également gérant de l’hôtel Hambol de Katiola, ville située à 55 kilomètres de Bouaké et séjournait à l’hôtel Wasiko à Yopougon Terminus 40 n’a plus donné signe de vie. Certains effets de Zoh Quevin ont été retrouvés dans sa chambre où il passe des nuits quand il arrive à Abidjan, mais aucune trace de lui.

La déposition de son épouse au commissariat de police du 16ème arrondissement de Yopougon a permis aux éléments de la police de se rendre à son hôtel pour les interrogations d’usage. Pour l’instant l’enquête suit son cours. Il incarnait les aspirations profondes du peuple ivoirien à la cohésion nationale ; à la dignité, à la justice, au progrès social, à la solidarité et à la démocratie. Son mouvement ambitionne de contribuer de manière significative à l’animation de la vie politique nationale, à conquérir et à gérer le pouvoir d’État.