Libéré comme d’autres personnes interpellées dans le cadre de la marche des travailleurs contre la cherté de la vie, Anselme Amoussou Secrétaire général de la Confédération des syndicats autonomes du Bénin (CSA-, Bénin), s’est confié à l’ORTB. Pour lui, la marche doit être reprogrammée.

A la police judiciaire, ils ont compris qu’on avait absolument rien à nous reprocher et qu’enfin de comptes, c’est le préfet du Littoral Alain Orounla et quelques policiers zélés qui ont créé les troubles à l’ordre public, ce n’était pas notre intention. Nous avons expliqué ce qui s’est passé. Nous avons prouvé et montré que nous avons fait les formalités qu’il fallait. La police judiciaire qui s’est montrée très professionnelle a compris qu’il y avait rien à nous reprocher et c’est pour cela qu’on nous a libérés sans autre forme de procès. Par rapport à la suite, il ajoute que les militants n’ont plus peur et que les centrales syndicales sont prêtes à jouer leur partition. "La marche sera reprogrammée", a-t-il ajouté. Mais avant, il y aura une concertation entre les centrales syndicales.
Rappelons qu’au cours de la marche une trentaine de personnes dont trois responsables syndicaux ont été arrêtés. Après leur audition à la police judiciaire ils ont été tous arrêtés. Cette marche doit avoir lieu pourque ceux qui nous dirigent sachent que "la gouvernance n’est pas ce qu’elle doit être", a ajouté Anselme Amoussou.