Les États-Unis réfléchissent sérieusement sur leur présence militaire au Niger, depuis la crise qui a commencé au lendemain du coup d’Etat du 26 juillet 2023. Le département d’Etat y pense de toute façon.

Le département américain de la Défense envisage, une possible « élaboration de plans par précaution », en raison de la situation que traverse le Niger.
Au Niger, les États-Unis ont plusieurs bases qui leur permettent de contrôler les terroristes dans le Sahel. Les deux principales bases américaines dans la zone se trouvent dans la capitale Niamey et à Agadez.
Le général James Hecker, commandant de l’US Air Force en Afrique, a laissé entendre qu’aucune décision pour le moment n’a été prise par le gouvernement de Joe Biden.
Néanmoins, selon rfi, plusieurs scénarios sont imaginés et on parle d’un probable départ en douceur mais qui va durer. Aussi, on évoque un départ précipité sous pression de la junte où seuls les éléments les plus sensibles seraient emportés.

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En effet, le général James Hecker évoque les options qui se présenteraient à eux, en cas de départ du Niger. « Nous venons tout juste de commencer à regarder les options », explique-t-il avant de préciser « savoir où nous aimerions déplacer nos bases mais ce sera davantage à la diplomatie d’agir »...
En dehors de l’option militaire, évoquée par la CEDEAO pour le rétablissement de l’ordre constitutionnel au Niger, la diplomatie reste toujours privilégiée pour résoudre le problème. Sauf que contre toute attente, hier, le Général Tchiani, leader du CNSP a fait une déclaration à la télévision nationale pour évoquer une transition de 3 ans. Pendant qu’il faisait sa déclaration la nouvelle délégation de la Cédéao qui était à Niamey, ce samedi 19 août, était encore sur place. Autrement dit, il est en train de forcer la marche pendant que la CEDEAO parle de retour à l’ordre constitutionnel.