Il n’y aura pas d’élection au Burkina Faso avant la sécurisation de tout le territoire. C’est ce qu’a confié le capitaine Ibrahim Traoré, reçu à la télévision nationale, ce vendredi 29 septembre.

La date de la prochaine présidentielle au Burkina Faso n’est pas encore connue, et elle ne sera pas connue de sitôt. En effet, le président de la transition a laissé entendre au cours de sa sortie médiatique de ce vendredi, que la priorité pour son gouvernement n’est pas l’organisation d’un scrutin. Les élections, "ce n’est pas une priorité, ça je vous le dis clairement, c’est la sécurité qui est la priorité", a-t-il déclaré.

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Pour le capitaine Ibrahim Traoré, il ne servira à rien d’organiser des élections alors que tous les citoyens n’auront pas la possibilité de voter. "Il n’y aura pas d’élection qui va se concentrer uniquement à Ouagadougou et à Bobo-Dioulasso et dans quelques villes autour, il faut que tous les Burkinabè choisissent leur président", a-t-il dit. Toutefois, il a confié que le pari d’organiser les élections "tient toujours", même si aucune date n’est annoncée.

Ibrahim Traoré a également fait savoir que la Constitution du Burkina Faso sera modifiée. "On va toucher à un volet" et faire une "modification partielle" de la Constitution, a-t-il dit. Selon ses propos, "les textes actuels ne permettent pas de pouvoir évoluer sereinement". Ils ne reflètent que "l’avis d’une poignée de personnes éclairées", au détriment d’une "masse populaire".