L’expert en gouvernance Joël Atayi-Guèdègbé a profité de sa sortie médiatique sur la chaîne nationale Ortb pour opiner sur la présence de l’ancien premier ministre Lionel Zinsou et Nicéphore Soglo au vernissage des 26 trésors royaux. Non seulement il apprécie ce geste des acteurs politiques, mieux il souhaite qu’ils en fassent davantage pour une totale décrispation de la situation.

L’expert en Gouvernance a invité les hommes politiques à projeter des images de concorde et de sincérité à l’endroit de la population. À l’en croire, il y a des moments où la pacification de la vie publique doit être le leitmotiv de la classe politique. "Cela permettra de détendre l’atmosphère dans le pays et d’avoir un accord tacite pour franchir un seuil donné. On ne peut pas polluer une vie publique que de contradictions que d’adversité dont on ne sait d’ailleurs à quelle idée elle se rattache souvent ou même à quel point de conflits explicitement on pourrait les rattacher", pense l’acteur de la société civile.

| Lire aussi : Emma Dobré à propos de Kerozen DJ : « je le produis en haut et en bas »

Pour lui, l’image que les hommes politiques peuvent renvoyer à l’ensemble de la population, ce sont des images de concorde, de sincérité et des efforts qu’ils font les uns vers les autres pour mettre chaque chose à sa place.
" Les contradictions dans la vie publique peuvent se résoudre par la discussion à partir de la tolérance des uns et des autres et donc c’est un beau temps que nous vivons. C’est peut-être aussi le temps des coquins et des copains", a déclaré Joël Atayi Guèdègbé.

| Lire aussi : Cherté de la vie  : réaction du gouvernement au meeting des syndicats

Toutefois, l’homme pense qu’il en faut plus que ça pour réussir à rassembler les fils et filles de ce pays. Selon ses propos, il ne faut pas souhaiter que cela soit uniquement que ça. " On ne peut pas refuser à la classe politique d’avoir des formes de complicités qui nous échappe quelquefois et de se jouer parfois du grand public qui n’a pas accès aux principaux enjeux, qui n’a pas la connaissance, la maîtrise et les mécanismes de la gouvernance pour mieux décrypter ce qui se passe. Les hommes politiques utilisent des prétextes tels que les deuils, les occasions sociales pour se rencontrer, se discuter franchement, se rapprocher ou se réconcilier." A-t-il conclu.