La première session extraordinaire de l’année 2024, à l’Assemblée Nationale, suspendue le mercredi 21 février, va reprendre ce lundi 26 février au Palais des gouverneurs. Les travaux avaient été reportés suite aux controverses autour de la proposition de relecture du code électoral, introduite par le groupe parlementaire « Les Démocrates ».

Les débats au sein de l’hémicycle devraient être très animés pour cette reprise de première session extraordinaire de l’année. L’adoption d’une loi de relecture du code électoral va opposer la majorité et la minorité parlementaire. Les élus de l’Union Progressiste le Renouveau et du Bloc Républicain devraient soutenir la proposition de loi du député Aké Natondé contre celle du parti Les Démocrates. En face, les 28 députés de l’opposition, à défaut de faire adopter leur proposition de loi, tenteront d’apporter des amendements à celle de la majorité.

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La proposition de loi portant révision de la Constitution va également opposer les deux camps à l’Assemblée nationale. Le parti Les Démocrates a déjà annoncé son opposition à toute réforme constitutionnelle. Il exprime des réserves quant aux motivations réelles, que cache la proposition de révision constitutionnelle. L’opposition dispose du nombre de députés nécessaire pour empêcher l’adoption de la loi proposée par Assan Seibou, président du groupe parlementaire Bloc Républicain.

Tout semble indiquer que les élus du parti de Boni Yayi voteront contre la proposition de loi portant révision de la Constitution sans détour. Mais le débat risque d’être houleux sur la question de la relecture du code électoral. Les modifications qui seront apportées, à cette loi, auront certainement des répercussions sur le déroulement des prochaines élections de 2026.