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Promotion des hauts gradés à la police : c’est ainsi fini pour Louis Philippe Houndégnon !

L’investigateur 13/03/2024 à 20:50

A l’aune de la promotion des hautes gradés de l’armée et de la police républicaine ce mercredi 13 mars 2024, beaucoup ont une pensée pour l’ancien Directeur général de la police nationale devenue police républicaine, Louis Philippe Houndégnon. Et pour cause !

Porté disparu au lendemain de l’avènement du régime de la Rupture, l’ex- DGPN, Louis Philippe Houndégnon est recherché comme une aiguille dans une botte de foin. Son allégeance au régime de la Refondation lui a causé peut-être du tort. Plus de huit ans, pas de nouvelle du ‘’Jack Bauer béninois’’. Seuls, deux faits majeurs ont malheureusement rappelé aux Béninois, l’extinction de ce patron des flics qui a joué un rôle non négligeable dans la droite ligne du maintien de la sécurité au Bénin : sa rétrogradation à la chambre administrative de la Cour suprême et sa mise à la retraite d’office. Le premier fait, c’était le jeudi 23 mai 2019, date à laquelle il a été rétrogradé par la chambre administrative de la Cour suprême lors d’une audience publique. Alors qu’il avait été promu général par décret n°2015-416 du 1er août 2015 signé par l’ancien président Boni Yayi. Entre 2006-2016, il a été serviable à l’ancien patron de la Banque Ouest africaine de Développement, président de la République d’alors, Boni Yayi. Il a en effet joué un rôle déterminant dans l’affaire dite « tentative d’empoisonnement sur la personne de Boni Yayi ».
En janvier dernier, Louis Philippe Houndégnon est mis à la retraite d’office ainsi que 315 fonctionnaires de la police républicaine. Retraité contre son gré, « Jack Bauer », a dû recevoir comme un coup de massue, une décision qui a fait jaser dans l’opinion. La Rupture en a décidé ainsi. Déjà touché, il l’est davantage avec la promotion de ses collègues Soumaïla Yaya, actuel Directeur général de la police républicaine et Nazaire Hounnonkpè, ex-DGPR. Les deux sont promus respectivement Inspecteur général de police de première classe, d’une part, et Inspecteur général de police de deuxième classe d’autre part. Mais à compter du 1er mars 2024. Houndégnon rangé dans les placards de l’oubli et déjà mis à la retraite forcée, est en train de fermer sombrement une carrière pourtant bien entamée.



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