Une réponse du berger à la bergère, peut-on dire désormais. L’ancien président du Bénin Boni Yayi à fond sur la scène politique, a choisi ce samedi 4 novembre pour répondre à ceux qui critiquent son choix à la tête du parti Les Démocrates.

C’est lors de sa descente dans le centre du Bénin et plus précisément à Dassa-Zoumè qu’il a profité de l’occasion pour remettre les pendules à l’heure. L’ancien patron de la BOAD doit-il encore prendre les destinées d’un parti politique après dix ans de règne au palais de la Marina ? Si pour certains, il n’en a plus besoin l’intéressé par contre estime que ce choix ne transgresse aucune loi. Boni Yayi qui est allé soutenu un militant et son ancien ambassadeur près le Japon, Rufin Zomahoun qui plus est, a répondu à ses détracteurs. Au passage, il a profité de l’occasion pour citer l’exemple de l’ancien président Nicéphore Soglo, qui selon ses dires, s’est opposé à lui entre 2006-2016 alors qui a pris par la Marina. Plus loin, le prédécesseur de Patrice Talon cite en exemple, les présidents Laurent Gbagbo qui dirige le Parti des peuples africains-Côte d’Ivoire (PPA-CI) ; Barack Obama (Les Démocrates) aux Etats-Unis, sans oublier Nicolas Sarkozy en France avec les Républicains, a-t-il dit.

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Tous ces exemples témoignent, a-t-il déclaré, qu’il est dans le vrai. « Que voulons-nous inventer au Bénin ? », se demande le président « Des Démocrates ». Très en colère, l’ancien président du Bénin a rappelé une anecdote sur le Pape Benoît XVI qui de passage au Bénin en 2011, lui aurait rappelé que « c’était son deuxième et dernier quinquennat », mais pas « la fin de sa vie politique ».
Pour rappel, son choix, lors du congrès tenu par son parti les 14 et 15 octobre derniers à Parakou, est critiqué par certaines personnalités dont l’ancien ministre délégué auprès du président de la République, chargé de la défense nationale, Candide Azannaï. Par contre du côté du pouvoir, le porte-parole du gouvernement, Wilfried Houngbédji a trouvé que son choix à la tête « Des Démocrates », est un « non-événement ».