Pendant que la menace de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), plane toujours au-dessus des militaires au pouvoir, au Niger, ces derniers disent être prêts à tout.

Par la voix de son Premier ministre, M. Ali Mahaman Lamine Zeine, la junte militaire au pouvoir à Niamey, dit attendre la Cédéao. « Nous sommes déterminés à nous défendre, si jamais il y a une attaque. », a déclaré, ce lundi 4 septembre en conférence de presse, le premier ministre nigérien nommé par les militaires. Il est vrai qu’il reconnaît que les pourparlers continuent entre l’organisation sous-régionale et le gouvernement des putschistes à la tête duquel il se trouve, mais au même moment, il dit que ce serait une guerre « injuste », si la Cédéao venait à les attaquer.
« Nous poursuivons les échanges », a dit M. Ali Mahaman Lamine Zeine. Il précise que la junte « s’attend à tout moment à être attaquée » et ajoute : « Ce serait une guerre injuste. »
Après le putsch des militaires au Niger, le 26 juillet, la Cédéao qui a donné un ultimatum aux auteurs pour un retour à l’ordre constitutionnel, n’a pas été écoutée.

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Pour contraindre la junte à rétablir le président Mohamed Bazoum déchu dans ses droits, elle a mis sur la table, une option militaire.

Toutefois, les pourparlers continuent parce qu’elle n’a pas écarté la voie diplomatique. Elle demeure la piste privilégiée, selon la quasi-totalité des acteurs impliqués ou non dans la crise, sur le continent, pour un dénouement heureux.