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Niger-Bénin : réaction du gouvernement béninois à la rupture d’accords militaires annoncée par la junte
Le Bénin n’est pas sur la même longueur d’onde que le Niger. En effet, les autorités nigériennes ont dénoncé les accords militaires signés entre les deux pays en juillet 2022 et souhaitent y mettre fin. Mais Cotonou ne les entend pas de cette oreille.
A travers un communiqué, lu à la télévision le 12 septembre dernier, le colonel-major Amadou Abdramane, porte-parole du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), l’organe militaire au pouvoir depuis le coup d’État du 26 juillet dernier, a annoncé la rupture des accords militaires signés avec Cotonou.
Profitant d’une sortie médiatique une semaine plus tard, rapporte Lnt, le porte-parole du gouvernement béninois, Wilfried Léandre Houngbédji a réagi au sujet.
Selon la déclaration de l’ancien journaliste, le seul répondant du Bénin à Niamey, reste le président déchu, Mohamed Bazoum.
« Au jour d’aujourd’hui, nous n’avons aucun interlocuteur valable au Niger en dehors du président (Mohamed Bazoum) démocratiquement élu », a dit Wilfried Léandre Houngbédji.
Il poursuit pour confirmer que la junte est disqualifiée pour parler de la rupture des accords militaires signés entre le Bénin et le Niger.
Lire aussi : [Afrique:l’Alliance de défense collective entre le Mali, le Burkina et le Niger en 17 points>https://www.linvestigateur.info/?Afrique-l-Alliance-de-defense-collective-entre-le-Mali-le-Burkina-et-le-Niger&var_mode=calcul]
Après avoir rappelé les liens "ancestraux" qui unissent les peuples nigérien et béninois, les autorités militaires, au Niger, ont déploré non seulement le soutien du gouvernement béninois à la Cédéao qui envisage une intervention militaire contre leur pays. Mais en outre, elles précisent que "la République du Bénin a autorisé le stationnement des militaires mercenaires et matériels de guerre dans la perspective d’une agression voulue par la France en collaboration avec certains pays de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) contre le pays malgré l’accord de coopération militaire du 11 juillet 2022 liant nos deux États".
Faut-il le rappeler, les accords militaires signés entre les deux pays remontent au 11 juillet 2022.
Pour le gouvernement du président Patrice Talon le Bénin ne déclare pas la guerre au Niger, mais milite plutôt pour le retour de la démocratie dans ce pays frère. Pour cette raison donc, les autorités béninoises ne souhaitent pas donner carte blanche au coup d’Etat militaire.
Société
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