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Macky Sall : un décret pris par l’ex-président à 05 jours de son départ du pouvoir met Diomaye en difficulté

L’investigateur 17/04/2024 à 00:34

Au Sénégal, le dossier des passeports diplomatiques, est plus qu’une patate chaude, laissé entre les mains du nouveau président, Bassirou Diomaye Faye, par son prédécesseur Macky Sall. Quelques jours, avant son départ du pouvoir, l’ancien président Macky Sall a signé un décret, changeant les normes en vigueur sur l’utilisation du passeport diplomatique. En plus, il rallonge la liste des ayants droit.

Le nouveau document signé par Macky Sall, cinq jours avant la fin officielle de son mandat, modifie l’article premier du décret n° 90-934 du 27 août 1990 sur les passeports diplomatiques et de service ainsi que les modalités de leur obtention au Sénégal. A travers ce décret pris, l’ex-président laisse une large possibilité à une multitude de personnalités du pays en fonction ou non d’avoir le document.
D’après les informations de Vox Pop, il s’agit des ambassadeurs émérites et ceux à la retraite ainsi que les députés de l’Assemblée nationale. Seuls les membres du bureau et leurs conjoints étaient concernés. La liste étant longue, les officiers généraux et leurs conjoints, les anciens chefs d’État, les anciens chefs de gouvernement, les anciens ministres et secrétaires d’État ainsi que leurs conjoints peuvent désormais l’avoir.
Selon la source, « tous les anciens ministres et secrétaires d’Etat ou ministres auprès des ministres de Macky Sall peuvent, s’ils en disposent, user de leur passeport diplomatique, ou en demander ».
Ceci a créé de problème quand les nouvelles autorités ont pris la décision d’interdire son usage aux anciens ministres et secrétaires d’Etat.
Cette décision n’a pas tardé à faire des victimes au sein des autorités concernées. C’est le cas la députée Adji Mergane Kanouté du parti de l’ancien président, qui s’est vue retirée puis restituée, son passeport diplomatique alors qu’elle s’apprêtait à voyager. Toute chose qu’elle a dénoncé et considéré comme « un manque d’élégance de la part du nouveau régime », qui vient à peine de s’installer.




 
 

 
 
 

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