Sept mois après la chute du président Ali Bongo, le président de la transition, Brice Oligui Nguema, a pris un décret pour fixer la tenue des assises nationales, programmées du 2 au 30 avril prochain. Il s’agit d’un dialogue crucial dont les conclusions permettraient de repenser l’avenir du Gabon.

Un dialogue national inclusif. C’est ce que le Conseil de Transition pour la République et l’Intégrité (CTRI), et son leader Brice Oligui Nguema proposent aux gabonais. Selon le décret signé le 8 mars dernier, il est prévu, pour se tenir du 2 au 30 avril prochain.

Ce grand rendez-vous national vise à lancer des réflexions profondes pour réformer le pays, avec d’abord un diagnostic des situations institutionnelles, sociales et économiques du pays. Le but est qu’après le coup d’Etat du 30 août 2023, et la transition assurée par les militaires, il faut proposer des orientations vers une démocratie et un État de droit, ainsi qu’à définir les grands principes d’organisation de l’État et des pouvoirs publics.

Lire aussi : Nigeria  : « Tinubu capitule et ordonne l’ouverture des frontières avec le Niger )>https://www.linvestigateur.info/?Nigeria-Tinubu-capitule-et-ordonne-l-ouverture-des-frontieres-avec-le-Niger&var_mode=calcul]

Sur les contours de ce dialogue, il est prévu la participation de 580 personnes dont un représentant de chacun des 104 partis politique qui eux, seront choisis par le président de la transition, Brice Oligui Nguema. Le CTRI qui est l’organe des militaires, disposera quant à lui de 64 représentants. Le nombre de participants restant sera réparti entre les délégations des communes et départements qui, en partie sont nommés par les militaires au pouvoir.
Pour la ministre de la Réforme des institutions, Murielle Minkoué Mintsa, chargée d’organiser le dialogue, il n’est pas question que le politique et la société civile s’accaparent de tout.

Notons que seules les conclusions issues de ce dialogue et qui seront compatibles avec la charte de la transition en vigueur, seront appliquées sous forme de loi.