La démission de l’ancien président d’honneur du parti Force Cauris pour un Bénin Emergent (Fcbe) par voie d’huissier a occasionné des réactions pour le moins tacites au sein de l’instance dirigeante. De sources ébruitées, le secrétaire exécutif national (SEN), Paul Hounkpè et les autres ne sont pas restés sans réaction après cette démission qui sonne comme un départ définitif. Bien au contraire.

La démission de Boni Yayi par voie d’huissier ce lundi 27 juillet 2020 de son ancienne formation politique Fcbe a occasionné des réactions au sein de la troupe dirigée par le secrétaire exécutif national (SEN), Paul Hounkpè. De sources proches de l’instance du parti, l’ex-ministre de la culture a pris « acte de cette démission ».

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Sonné ou pas, on ne saurait le dire. Mais à en croire les mêmes sources, un plan est d’ores et déjà fignolé pour préparer l’après Yayi. Contrairement à ce que pouvait croire le citoyen lambda, on pense plutôt que cette démission libère le parti. Notamment ses dirigeants qui sont beaucoup plus orientés vers la présidentielle après le score plus ou moins inattendu, réalisé aux communales du dimanche 17 mai dernier.
Mieux, on pense que cette démission, notifiée légalement sonnera le déclic du parti parce que dans la réalité, elle permettra au directoire de voler de ses propres ailles et partant ; composer désormais avec ceux qui resteront à bord du paquebot. Par surcroît, elle est de part et d’autre apprécié en ce sens qu’elle libère le parti des intrigues politiciennes et du diktat de ceux qui pensent que leur proximité avec l’ex-président d’honneur, est un passe-droit.

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Loin de cette réaction, l’instance dirigeante du parti pense au remplacement systématique de tous les membres démissionnaires incessamment.
En conclusion, la démission de Boni Yayi ne peut guère atrophier le groupe si on s’en tient aux premières réactions quoique voilées. Mais ce n’est qu’à l’aune des résultats sur le terrain qu’on pourra vraiment jauger ce départ et déduire de la possibilité des autres, capables de s’imposer dans l’arène politique au Bénin, sans leur ancien président d’honneur.