Présidentielle 2021
Bénin, la démocratie est-elle réellement en berne sous le régime de la Rupture ?

La démocratie à tout point de vue est écorchée de part les appréciations des acteurs politiques sous le régime finissant. Pour autant, y a-t-il vraiment de raisons pour continuer par dire qu’elle est sous éteignoir ?
En effet, dans la landerneau politique béninois, la libre expression, soubassement de la démocratie reste l’un des piliers des acquis du renouveau démocratique. Certes, les régimes se succèdent mais l’on se doit et sans risque de se tromper d’affirmer que tous les acteurs exercent chacun comme il le conçoit, dans son couloir. La démocratie étant un maillage de deux classes en l’occurrence la mouvance et l’opposition, chacun sait occuper son couloir. Mieux ceux qui détiennent le levier de commande (NDLR la mouvance) n’ont jamais considéré pour leur part, tous les problèmes comme étant des clous parce qu’il détiennent un gros marteau. Dès lors, il serait un peu exagéré de dire qu’aucun des acteurs ne joue son rôle.
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Mieux à plusieurs reprises, l’opposition a eu le loisir de battre le macadam aux fins d’exprimer son ras-le-bol. Ceci étant, sur le plan de l’expression plurielle qui est souvent manifestée à travers la rue, les opposants semble-t-il, ont pris le dessus sur la mouvance. Il est vrai que cela va de soi, mais un synopsis de la situation établi permet de se rendre compte que depuis 2016, aucun parti de la mouvance n’est sorti pour s’exprimer dans la rue en bien ou en mal. La pluralité des opinions, terreau fertile de la démocratie a été beaucoup remarquée lors du bilan des 30 ans du renouveau démocratique. Tous les acteurs sans exception ont donné leur point de vue et personne n’est passé à la guillotine pour s’être exprimé.
Et quand on fait le diagnostique, il coule de source qu’aucun mouvement d’humeur ou fondé sur une objectivité avec des revendications tangibles n’a été réprimé dans le sang. A plus forte raison en période de Coronavirus, une marche vient d’être autorisée pour une frange de femmes obéissant au doigt et à l’œil des leaders de l’opposition. Partant de ce fait aussi palpable, doit-on toujours continuer de dire que la démocratie sous l’actuel régime est entre parenthèses ?
Politique
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