Actualité

Bénin : Azatassou fait un cours d'histoire à Jacques Migan sur le cas du professeur Aïvo en prison

Rollis HOUESSOU 19/01/2022 à 06:10

Dans un post en date du 17 janvier 2022, le Vice-président du parti Les Démocrates, Eugène Azatassou a répondu à Me Jacques Migan sur des propos tenus à l’endroit du Professeur Joël Aïvo en prison.

Dans un entretien accordé au Journal Afrique Média, le 08 décembre 2021, et abordant l’actualité relative à la condamnation de Joël Aïvo, Me Jacques Migan trouvait ridicules, les propos du Professeur à la barre :" J’ai fait don de ma personne au Bénin". Pour Me Jacques Migan, c’est d’autant plus ridicule puisqu’il ne comprend pas comment Joël Aïvo qui se plaignait de ses conditions carcérales, vienne s’offrir en sacrifice pour la nation. À l’en croire, il n’y a aucune logique dans ce qu’il a dit, puisqu’il devrait tenir bon si vraiment ce qu’il dit, est réel. Il a par exemple cité le cas de l’ex président de l’Afrique du Sud Nelson Mandela, qui Selon lui, avait souffert mais ne c’était pas plaint.

Une analyse qui n’est pas du goût du Vice-Président du parti Les Démocrates. Selon Eugène Azatassou, ces propos de Me Jacques Migan révèlent la méconnaissance d’un pan récent de l’histoire du Bénin et sa vision réductrice des formes de lutte contre une "dictature" :" Les combattants contre la dictature du PRPRB n’ont pas vécu « le noir sans broncher malgré les tortures dont ils ont été victimes ». Maitre Jacques Migan aurait pu prendre des renseignements sur ce qui s’est passé dans la période. Il y a plusieurs avocats, actuellement au barreau de Cotonou et qui ont été des acteurs majeurs dans le temps", a-t-il décrit.

Pour Eugène Azatassou, même si des gens doivent se donner en sacrifice pour leur nation, cela ne voudra pas dire qu’ils sont contraints de ne point de réclamer de bonnes conditions carcérales :" À aucun moment, les combattants pour la liberté sous la dictature du PRPB ne se sont laissés égorgés comme de doux agneaux afin de mériter de la part de Maitre Jacques MIGAN, le qualificatif de gens « qui ont fait don d’eux-mêmes à la patrie ». Il fallait rétablir cette vérité historique. Réclamer de meilleures conditions de détention conformément aux droits humains n’est pas de la pleurnicherie. Au contraire, c’est une autre dimension du combat pour la liberté que l’on engage ainsi", a-t-il martelé.




 
 

 
 
 

Autres publications que vous pourriez aimer





Dernières publications





Facebook