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AES : le Niger, le Burkina et le Mali prennent une grande décision pour l'avenir de leur alliance

Deo Gratias HOUNKPATIN 7/03/2024 à 21:29

Les Chefs d’état-major des Armées du Niger, du Burkina Faso et du Mali ont annoncé la création d’une Force conjointe à l’issue d’une réunion tenue à Niamey, ce mercredi 6 mars 2024. Cette initiative vise à relever les défis sécuritaires, notamment la lutte contre le terrorisme, dans le cadre de l’Alliance des États du Sahel (AES).

Lors de cette réunion, qui fait suite à des rencontres précédentes des hauts fonctionnaires et des ministres de l’AES à Ouagadougou en février 2024, les hauts responsables militaires ont examiné les propositions visant à sécuriser l’espace de l’AES. « Conscients qu’il n’y a pas de développement sans sécurité, et que la mission principale de nos armées consiste essentiellement à la défense opérationnelle de nos territoires respectifs, il nous revient alors cette lourde responsabilité de garantir la paix et la stabilité dans nos pays », a dit le Général de Brigade Moussa Salaou Barmou, Chef d’État-Major des Armées du Niger.

Plus loin dans ses propos, il a déclaré que les pays de l’AES doivent impérativement coopérer pour relever les défis sécuritaires. Ceci permettra de créer les conditions d’un développement harmonieux d’intégration des communautés, de garantir l’indépendance réelle et de préserver la dignité dans le concert des Nations. C’est pour cette raison qu’à la fin leur conclave, les chefs des Armées du Niger, du Burkina Faso et du Mali ont annoncé la création d’une Force conjointe afin de prendre en charge les menaces sécuritaires, notamment, les Groupes armés terroristes qui opèrent dans la zone des trois frontières.

« Cette Force conjointe des pays de l’AES sera opérationnelle dans les plus brefs délais pour prendre en compte les défis sécuritaires dans notre espace », a indiqué le communiqué publié à l’issue de la rencontre. Pour le moment, l’effectif et les modalités d’opérationnalisation de cette armée commune n’ont pas encore été définis. « Nous sommes convaincus qu’avec les efforts conjugués de nos trois pays, nous parviendrons à créer les conditions d’une sécurité partagée », a assuré le général Moussa Salaou Barmou. En prenant la décision de quitter la CEDEAO, les trois pays de l’AES avaient dénoncé le manque de soutien de l’organisation communautaire dans le cadre de la lutte contre le terrorisme à leurs côtés.



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