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Trump : l’ex-président accusé d’avoir violé une journaliste dans un magasin 32 ans après les faits

L’investigateur 25/11/2022 à 16:34

L’ancien président américain Donald Trump est accusé de viol par la journaliste E. Jean Carroll. La présumée victime déclare avoir été violée dans un grand magasin new-yorkais dans les années 1990. Pour cela, ses avocats demandent un procès au civil dans le courant de l’année 2023.

32 ans après les faits (NDLR 1990), une journaliste américaine a souhaité relancer son action en justice civile contre l’ex-président des États-Unis, Donald Trump qui l’aurait violée.
En effet, la victime a profité d’une nouvelle loi votée à New York pour relancer l’affaire, parce que ladite loi protège les victimes contre les agressions sexuelles. Il s’agit d’une double affaire judiciaire de viol et de diffamation présumés qui les opposait depuis 2019. Mais en octobre dernier, les deux principales parties au procès, ont produit leurs dépositions sous serment devant un juge new-yorkais.

En ce qui concerne la procédure en diffamation, l’ancien président avait été attaqué par la victime qui l’accusait de l’avoir diffamée au mois de novembre 2019. En réalité, Trump a qualifié de « mensonge complet », en juin 2019, ces allégations de viol dans une cabine d’essayage d’un grand magasin new-yorkais en 1995 ou 1996. Au cours de son mandat à la maison blanche, Donald Trump nie avoir rencontré la journaliste et déclare qu’elle n’est « pas son genre de femme ». Mais s’agissant des accusations liées au viol, la journaliste n’avait pas pu déposer une plainte en 2019 puisque les faits allégués étaient prescrits. La loi de l’État de New York (« Adult Survivors Act », ndlr), entrée en vigueur lui a permis, ce jeudi 24 novembre, de relancer sa plainte.

Rebondissement des années après les faits

Plusieurs années de silence après les faits, voilà Donald Trump accusé de « viol » et la journaliste demande un procès au civil en 2023 pour réparation. Dans l’introduction de la plainte qui relate l’entièreté des faits, Donald Trump y est accusé « il y a environ 27 ans (…), dans le grand magasin de luxe Bergdorf Goodman sur la Cinquième Avenue à New York (de) s’être saisi de E. Jean Carroll, de l’avoir plaquée et coincée contre la paroi d’une cabine d’essayage avec son épaule et de l’avoir violée ».
Pendant 20 ans, la journaliste n’a rien dit et c’est dans un livre à la fin des années 2010, à la faveur du mouvement #MeToo, lancé en 2017 qu’elle a parlé. « Si je respecte et admire les gens qui prennent la parole, ce cas constitue malheureusement un détournement de l’objectif de la loi qui crée un grave précédent et risque de délégitimer la parole de victimes véritables », a réagi Alina Habba, avocate de Donald Trump dans le dossier.
Pour l’ancien président octobre dernier, c’était un « canular et de mensonge », les accusations. Un qualificatif de l’ancien président le 12 octobre sur son réseau Truth Social, qui permet à la journaliste E. Jean Carroll de relancer le volet diffamation de son action en justice contre l’ex-dirigeant désormais simple citoyen et ne jouissant plus d’immunité présidentielle.




 
 

 
 
 

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