Plus de 90 000 personnes ont été évacuées à cause des inondations en Russie et au Kazakhstan. Un désastre lié aux pluies abondantes des dernières semaines et à la fonte des glaces. L’eau monte encore et plusieurs villes sont menacées.

En effet, le fleuve a déjà envahi plusieurs quartiers de la ville d’Orenbourg, 500 000 habitants et ce mardi 9 avril, les autorités sont alarmistes car l’eau continue de monter. Ce qui a occasionné le déplacement de plusieurs dizaines de milliers de personnes par tous les moyens dans cette région du sud de la Russie. "Les larmes ne suffisent plus, c’est pire que ça, je ne suis pas bien du tout", témoigne une habitante. Ces inondations exceptionnelles sont visibles depuis l’espace. Au niveau de ce village, le fleuve s’est étalé sur plus de 2 km en largeur.
Pour manque d’aide et d’entretien des digues, des habitants s’en sont pris aux autorités. À cheval sur la Russie et le Kazakhstan, c’est en fait tout le fleuve Oural qui est en crue.
L’alerte est aussi donnée à l’est des deux autres régions russes, Tioumen et Kourgan. À chaque fois, le même phénomène : une neige abondante pendant l’hiver qui fond d’un coup à cause d’une hausse brutale des températures, le tout aggravé par les pluies importantes de ces derniers jours.
Vladimir Poutine, et Kassym-Jomart Tokaïev, respectivement présidents russe et Kazakh, ont hier, mardi 9 avril, décidé au téléphone de s’entendre « pour donner des injonctions pour activer » le travail de coordination des secours et de prédiction des météorologues, selon le Kremlin.