En avril dernier, il n’y avait que des partis de la mouvance (UP et BR) aux élections législatives. Point possible de savoir véritablement ce que valent ces formations de la mouvance, « fidèles » au Chef de l’Exécutif béninois.

A moins de quatre mois des prochaines élections communales et municipales qui devraient enregistrer la participation des partis de l’opposition, les langues se délient. Le chef de l’Etat en profite pour mettre en garde ses soutiens politiques répartis dans l’Union Progressiste et le Bloc Républicain.
Conscient que ses « protégés » n’auraient pas été à la hauteur lors des récentes législatives, le Patrice Talon a tôt fait de leur envoyer un message voilé. Comme pour dire, s’ils ne mouillent pas assez le maillot pour limiter les dégâts, alors ils auraient choisi. Choisi de laisser les forces de l’opposition vider seules « toutes l’eau du marigot » électoral.
C’est à la faveur du désormais traditionnel rencontre avec la presse dénommée « Gouvernement face à la presse » que le président de la République a envoyé le message par le bais de son ministre de la communication. Alain Orounla ne peut pas être plus clair. « Si ces formations politiques (qui soutiennent les actions du Chef de l’Etat) ne se prennent en charge, (…) et que c’est les adversaires qui gagnent, on en tiendra compte... Il n’y aura pas d’élections taxées d’exclusives… », a-t-il martelé.