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Pascal Todjinou, l’ancien Secrétaire général de la CGTB en colère contre Talon

L’investigateur 1er/11/2023 à 16:18

L’ancien syndicaliste, Pascal Todjinou a fait une sortie médiatique au cours de laquelle il s’est prononcé sur la destruction de l’ancien siège de l’Assemblée nationale.

Pascal Todjinou, ancien secrétaire général de la Confédération générale des travailleurs du Bénin (CGTB) est contre la démolition du siège de l’Assemblée nationale. Reçu sur Reporter Bénin Monde, il n’est allé par quatre chemins avant de dire sa position. Selon ses propos, « ça doit être un lieu de pèlerinage pour dire (…) voilà, on a gaspillé les ressources de notre pays ». En d’autres termes, l’ancien syndicaliste se range du côté des personnalités comme l’ex-président Nicéphore Soglo, qui lui aussi, a fait une sortie médiatique pour dénoncer la destruction de ce lieu que d’aucuns appellent « Musée de la corruption ». Pour tous ceux-là, les présumés auteurs de ce gâchis doivent rendre gorge. Pascal Todjinou, estime qu’ils sont haut perchés au sein de l’administration ou à l’Assemblée nationale. « Ceux-là qui ont fait ça, ils sont là, certains à l’Assemblée, d’autres ont été placés à des niveaux plus gradés », dénonce-t-il.
Dans la suite, il exprime carrément sa colère, soutenant que le gouvernement actuel a, à son arrivée, mis des structures appropriées en place, capables d’aider à traquer les voleurs de la République. « Le président Talon a créé des structures pour serrer les reins aux personnes qui gaspillent les ressources financières de notre pays », rappelle M. Todjinou. S’agissant du siège de l’Assemblée national, il trouve que la corruption est « visible ».
Au-delà de la fatwa lancée contre la démolition du siège dont la construction a coûté des milliards tout comme la destruction, le gouvernement s’est justifié. Pour le porte-parole du gouvernement, Wilfried Houngbédji, le siège a été démoli parce que le « site choisi n’est pas approprié. Ainsi, décider de poursuivre les travaux et mettre les députés et le personnel de l’Assemblée nationale sur ce site, serait une manière de mettre leur vie en danger. Le porte-parole de l’exécutif a rappelé qu’un rapport d’audit exhaustif sur le chantier a été présenté au parlement en 2018. Et, « tous les députés, toutes tendances confondues, avaient conclu à la nécessité de mettre fin à ce chantier ».
Des jours après la démolition le ministre du cadre de vie Didier Tonato a dévoilé qu’un autre projet sera érigé sur le site du bâtiment démoli.




 
 

 
 
 

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