Dans le contexte politique souvent effervescent du Bénin, où les promesses électorales et les mouvements opportunistes peuvent parfois prédominer, une initiative se détache du lot, démontrant un engagement continu et pragmatique en faveur du développement des compétences des jeunes : Objectif Bénin 2026 (OB 26). .

Cette organisation politique, constituée autour de d’un soutien à la candidature de Olivier Boko à la présidentielle de 2026 au Bénin, continue de faire parler d’elle, mais cette fois, à Tori-Bossito

Les jeunes de Tori Bossito ont en effet, récemment bénéficié de cette approche pratique. Sous la houlette du formateur Verkys Tossè, ils ont été initiés aux techniques d’élevage, une compétence vitale dans une économie où l’agriculture reste un pilier central. La présence de la délégation du bureau national et du chargé à la formation, Igor Tossou, a marqué l’importance que l’organisation accorde à ces formations.

Mais OB 26 ne s’arrête pas à l’agriculture. Ils ont également investi dans le futur numérique du Bénin, à travers le projet Digital Start OB 26, annoncé et concrétisé avec des formations en montage de panneaux solaires. Ce double investissement dans les compétences traditionnelles et les technologies émergentes dessine une stratégie de développement holistique pour les jeunes Béninois.

Contrairement à d’autres mouvements qui semblent émerger comme des champignons autour des périodes électorales, OB 26 insiste sur la continuité de son action. "Nous ne démarrons pas parce qu’il y a des élections, mais parce que nous croyons en la formation de la jeunesse", affirme Igor Tossou. Cette déclaration résonne avec un écho particulier alors que le pays se prépare pour les élections présidentielles.

Une analyse comparative de la stratégie d’OB 26 avec celle d’autres mouvements politiques révèle une singularité : l’action concrète sur le terrain. Pendant que certains s’embourbent dans la rhétorique, OB 26 forge sa crédibilité à coups de formations et de programmes de développement concrets. L’impact se mesure en compétences acquises et en emplois créés, plutôt qu’en voix comptabilisées.

Les retours des participants sont majoritairement positifs, beaucoup exprimant un sentiment d’émancipation. "Ce n’est que par la formation que nous pourrons atteindre l’autonomie", souligne un jeune bénéficiaire du programme d’élevage.

Pourtant, cet engagement suscite des questions légitimes sur la pérennité et l’étendue réelle de l’impact de ces initiatives. Les spécialistes de la politique Béninoise et les acteurs du secteur de l’éducation sont invités à suivre et évaluer ces programmes. L’efficacité de tels dispositifs se jugera sur le long terme, par la capacité des jeunes à s’insérer durablement dans le tissu économique du pays.

En attendant, OB 26 continue de tracer son sillon, espérant récolter non seulement des succès immédiats mais semer pour une récolte future qui pourrait bien redéfinir la relation entre politique et jeunesse au Bénin.
OB 26 se pose en précurseur d’une approche où la politique se met au service du pragmatisme. En mettant de côté les discours pour privilégier l’action, cette organisation offre un modèle de développement des compétences qui pourrait bien influencer toute une génération de jeunes Béninois et, potentiellement, redessiner le paysage politique et social du Bénin.