Les bureaux du groupe Dangote, propriété du milliardaire Aliko Dangote, ont été perquisitionnés par la Commission chargée des crimes économiques et financiers (EFCC) au Nigeria. Cette action s’inscrit dans le cadre d’une enquête plus large sur les allégations de malversations de l’ancien gouverneur de la banque centrale, accusé de fraude et de mauvaise gestion.

Le groupe Dangote a réagi vigoureusement aux révélations de la presse nigériane, affirmant que bien que l’EFCC ait effectivement visité son siège le 4 janvier, aucune documentation n’a été saisie, car celle-ci était déjà sur leurs bureaux. Dans un communiqué, le Dangote Group a qualifié la perquisition d’inutile et d’initiée pour embarrasser. Le groupe du richissime homme d’affaires nigérian a souligné son rôle en tant que contributeur clé au PIB national et le plus grand employeur du secteur privé au Nigéria.

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L’enquête de l’EFCC semble s’étendre à 52 sociétés nigérianes, dont le groupe Dangote, appelées à fournir des documents relatifs à leurs allocations de devises depuis 2014, selon le Financial Times. Les rumeurs persistantes au Nigeria concernant les gains financiers d’Aliko Dangote grâce à des faveurs de la Banque Centrale ont trouvé un écho dans cette enquête. L’ancien gouverneur de la banque, Godwin Emefiele est soupçonné d’avoir permis à certaines industries d’emprunter des dollars à un taux de change extrêmement favorable.

Au-delà des implications financières, cette séquence pourrait prendre une tournure politique, mettant en lumière des tensions présumées entre Aliko Dangote, et le président Bola Ahmed Tinubu.