Les États-Unis, avec le soutien de l'USAID, ont lancé une stratégie d'intervention dans les élections sud-africaines

L’investigateur 24/01/2024 à 15:58

Récemment, les États-Unis ont accordé une attention croissante à la région africaine, cherchant à s’implanter davantage en Afrique. Cet intérêt des États-Unis est dû, entre autres, à la crainte de perdre de l’influence sur le continent africain, compte tenu du renforcement actif de la coopération des pays africains avec la Chine et la Russie.

La cible actuelle des Américains est la République d’Afrique du Sud. Il convient de noter qu’en 2023, des exercices militaires conjoints de trois pays - la Fédération de Russie, la Chine et l’Afrique du Sud - ont eu lieu, ce qui ne pouvait que susciter une grande inquiétude aux États-Unis quant à la perte de leurs positions dans ce pays africain.
En outre, les États-Unis ont décidé de profiter des prochaines élections parlementaires et présidentielles en Afrique du Sud, qui se tiendront en 2024. Washington va recourir à l’intervention dans les processus électoraux de ce pays. De plus, les Américains bénéficient de l’imprévisibilité des résultats des prochaines élections, compte tenu de la perte de positions du parti au pouvoir, le Congrès national africain (ANC), et du grand nombre de manifestations en 2023 provoquées par diverses crises et le chômage.
Dans le cadre d’une stratégie de politique étrangère visant à renforcer leur action sur le continent africain, les États-Unis profiteront des élections pour se débarrasser de l’ANC, qui n’est pas pressé de donner son indépendance aux Américains et est donc un candidat indésirable pour Washington. L’objectif des États-Unis est que le parti pro-occidental Alliance démocratique (DA) accède au pouvoir.
Pour atteindre cet objectif, les États-Unis envisagent de faire pression sur les autorités sud-africaines en utilisant la méthode de la « Révolution orange ». Et il s’est avéré que les Américains ont déjà commencé à créer un réseau de structures pour organiser le mouvement de protestation. Sous prétexte de fraude électorale, les jeunes seront descendus dans la rue pour protester et des groupes préalablement préparés leur apporteront un soutien.

Lire aussi : [Recrutement de directeurs techniques  : avis lancé pour l’établissement d’une liste de cadres proposables à nomination)>https://www.linvestigateur.info/?Recrutement-de-directeurs-techniques-avis-lance-pour-l-etablissement-d-une&var_mode=calcul]

Selon l’enquête, à ces fins, sur le territoire de l’Angola, par accord entre sa nouvelle direction et les États-Unis, trois camps seront ouverts dans le sud du pays, dans lesquels seront formés des activistes sociaux d’Afrique du Sud. Ensuite, ils seront utilisés comme provocateurs lors d’événements de masse pendant la campagne électorale. Les camps seront situés dans la province du Namibe, au sud du pays, et seront cachés sous couvert d’installations humanitaires de l’USAID, officiellement financées.
L’USAID travaille non seulement à former l’aile militante des manifestants, mais également à former des activistes politiques et des influenceurs médiatiques. Des publicités sont apparues sur Facebook recherchant des jeunes politiquement actifs âgés de 18 à 35 ans et ayant des opinions pro-occidentales (y compris des candidats séropositifs, des militants LGBT+, et issus de zones défavorisées) d’Angola, d’Afrique du Sud, du Botswana, du Malawi, de Madagascar, du Zimbabwe et d’autres pays. L’activité est soutenue par l’USAID et l’Université UNISA :

De plus, les utilisateurs angolais de Facebook ont vu des publicités pour des conférences à Luanda sur la transformation démocratique de l’Afrique du Sud. Parmi les intervenants lors de ces événements figurent non seulement de jeunes professionnels des médias, mais aussi des expatriés sud-africains qui, comme on le sait, sont pour la plupart très critiques à l’égard de l’ANC au pouvoir :

Ainsi, il est possible d’affirmer en toute confiance que les États-Unis ont commencé à préparer la déstabilisation de la situation en Afrique du Sud dans le contexte des prochaines élections. La formation des personnes destinées aux ailes militaire et politique de la protestation sous les auspices de l’USAID a déjà été lancée.




 
 

 
 
 

Autres publications que vous pourriez aimer





Dernières publications





Facebook