Bénin
Fcbe , Boni Yayi confronté aux amères réalités d'après-pouvoir
Plus d’autorité, plus d’ordre à donner, ou du moins ce n’est jamais respecté à la lettre. Le roi de la jungle a perdu son rugissement. La couronne du président d’honneur des Forces Cauris pour un Bénin Emergent (FCBE), portée par Boni Yayi n’est plus qu’une toile d’araignée.
Autrefois craint, le président d’honneur des Forces Cauris pour un Bénin Emergent (FCBE) est désormais tourné en dérision par les siens. Il est devenu la risée de ses propres protégés. Documents authentiques du parti réclamés, photocopies remises, bref le jeu de ping-pong a fini par horripiler l’ancien patron de la Banque Ouest-Africaine de Développement (BOAD) de sorte qu’il ait pensé que jeter le froc aux orties, serait la meilleure solution. En effet, on avait cru que la crise aux FCBE qui a nécessité sa médiation est définitivement conjurée au passé. Mais, ce fut une erreur de la part des esprits naïfs qui ont cru qu’à l’issue deux réunions seulement à Cadjèhoun, le prédécesseur de Patrice Talon pouvait disposer d’un tour de magie pour siffler la fin de la récréation. Mais il faut vivre encore quelques semaines pour remarquer que la fissure est devenue encore plus grande qu’auparavant malgré les deux rencontres. Les injonctions de l’ancien président de la République sont foulées aux pieds et ne reçoivent même plus d’écho favorable. De son vivant, les FCBE dont il est le président d’honneur se tirent entre les pattes sans qu’il n’ait la possibilité de mettre fin au désordre. Habitué à donner des ordres qui étaient respectés en un claquement de doigts, l’ancien président de la République a mis du temps pour se convaincre que les temps sont désormais révolus. Chez les FCBE, plus d’entente, plus de respect de l’autorité, plus d’ordre à recevoir du président d’honneur. Le camp soupçonné de mèche avec le pouvoir en place est résolument engagé dans une dynamique contraire à celle de l’aile opposée. Deux courants pensées s’affrontent au sein de la même famille Fcbe. Personne ne pouvait l’imaginer il y a dix ans voire un peu moins derrière. Sauf l’ancien président Nicéphore Soglo qui lui aussi en avait fait les frais des tristes réalités d’après-pouvoir. C’est aussi ça la donne sous les tropiques dès lors qu’on quitte le perchoir. Boni Yayi est contraint de le prendre ainsi.
Politique
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