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Face à la presse : Talon avoue être opposé à la révision de la constitution

L’investigateur 8/02/2024 à 12:23

Face à la presse ce jeudi 8 février 2024, le Président de la République Patrice Talon a abordé plusieurs sujet dont celui concernant l’épineux débat sur la révision de la constitution.

A en croire ses propos, le Chef de l’Etat béninois est contre le projet de loi portant révision de la constitution introduit au parlement. « Je l’ait dit aux député de la mouvance. Je ne demande aucune révision de la constitution », a-t-il déclaré.
Il s’agit en effet, d’un projet initié et porté par le député du Bloc Républicain Assan Séïbou. Le parlementaire a surfé sur une décision de la Cour constitutionnelle datant du 4 janvier 2024. Les sages ont examiné le recours d’un citoyen, et ont ordonné au parlement de ‘’modifier le Code électoral pour, d’une part, rétablir l’égalité du pouvoir de parrainer à l’égard de tous les maires et, d’autre part, rendre conformes à l’article 49 de la Constitution, les dispositions de l’article 142, alinéa 6 de la loi n°2019-43 du 15 novembre 2019 portant code électoral’’.
Mais pour l’initiateur Assan Séïbou, réviser la constitution permettrait de corriger ‘’une atteinte au principe d’égalité dans la situation juridique des maires dans le cadre du parrainage des candidats à l’élection présidentielle à l’occasion des élections générales de 2026’’. Si c’est fait, cela permettrait aux maires actuellement en fonction de parrainer les candidats à la présidentielle de 2026. Donc, c’est pour cela qu’il a déposé à l’Assemblée nationale, un projet portant révision de la constitution pour une modification du Code électoral qui nécessite une révision de constitution pour de manière approfondie, nettoyer les goulots d’étranglement que contient le code électoral et par ricochet, la loi fondamentale, a-t-il dit.

Lire aussi : [Appel à un 3è mandat  : Bertin Koovi n’a pas violé la constitution selon la Cour constitutionnelle)>https://www.linvestigateur.info/?Appel-a-un-3e-mandat-Bertin-Koovi-n-a-pas-viole-la-constitution-selon-la-Cour&var_mode=calcul]

Il y a soutenu son projet à travers le cas des députés de la 9è législature qui vont devoir parrainer alors que les députés de la 10è législature seront déjà élus. Pour éviter un tel dysfonctionnement, le président du « Groupe parlementaire BR », Assan Séïbou propose donc, l’organisation de la présidentielle avant les élections législatives et communales. "Alors nous avons dit qu’il faut que cela soit reporté (les législatives et les communales, ndlr) pour régler ce problème. Et en même temps, ça règle le problème de la décision de la Cour constitutionnelle sur les principes de l’égalité. Si on reporte, il n’y a plus de problème du principe de l’égalité entre les parrains", a-t-il expliqué lors d’une récente sortie médiatique.




 
 

 
 
 

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