Bénin

Enseignement Secondaire Technique : les ACDPE de 2016 sollicitent l'intervention de Patrice Talon pour sauver leur carrière

L’investigateur 27/12/2022 à 13:29

Le collectif des deux cents soixante-dix (270) enseignants ACDPE recrutés en 2016 avec
la Licence Professionnelle et déployés dans les lycées techniques agricoles, les
lycées techniques industriels, les centres de formation et les centres de métiers a tenu un point de presse ce lundi 26 décembre 2022. Il a eu pour cadre, l’École Normale Supérieure de l’Enseignement Technique (ENSET) de Lokossa. L’objectif était de présenter à l’opinion publique, une injustice que subissent ces enseignants et demander l’intervention des autorités en charge de l’enseignement au Bénin et du gouvernement pour une régularisation de la situation.

Ces enseignants ont été invités à l’ENSET le 23 décembre 2022 pour la mise en formation initiale des enseignants du Ministère de l’Enseignement Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle. Détenteurs de la Licence Professionnelle, ils devraient être formés pour le CAPET mais il leur a été annoncé qu’ils seront formés pour le BAPET.

"Contre toute attente, le Directeur Adjoint de l’ENSET nous annonce que les détenteurs de Licence Professionnelle seront formés pour le BAPET alors que depuis sa création, l’ENSET a toujours formé les titulaires de Licence Professionnelle pour le CAPET", a expliqué le président du collectif de ces enseignants ACDPE de la promotion 2016. Régis GBEHINTO a confié qu’au même moment, d’autres enseignants recrutés avec la Licence Professionnelle suivent la formation en CAPET. "Nous tenons à vous rappeler, mesdames et messieurs que conformément au
compte rendu du conseil des ministres du 30 juin 2021, 662 aspirants avaient été recrutés et envoyés en formation au profit des lycées techniques agricoles. Parmi eux, les 517 aspirants de niveau licence professionnelle seront formés pendant deux ans pour obtenir le CAPET. De même, conformément au compte rendu du conseil des ministres du 29 juillet 2020, il a été procédé au recrutement de 60 élèves professeurs certifiés.

En effet, selon le tableau des corps du concours de ces 60 élèves professeurs certifiés du MESTFP, ils sont tous titulaires d’un baccalauréat + 2 ans révolus et seront formés pour le CAPET. Conformément à l’arrêté interministériel n° 111 / MESTFP / MTFP /MEF /SGM / DPAF /DETFP / DESG / SA / 030SGG21 du 19 juillet 2022 signé par l’actuel Ministre des Enseignements secondaire, technique et de la formation
professionnelle (MESTFP), portant mise en formation des enseignants, les enseignants ayant le DTS sont envoyés en formation pour le CAPET", a-t-il laissé entendre.

Régis GBEHINTO a rappelé le cas des ACDPE de la promotion 2008. "Nous voudrions également vous rappeler que les ACDPE de la promotion des reversés en 2008 dans l’Enseignement Technique et la Formation Professionnelle,
avec la licence professionnelle ont été formés pour le CAPET". Il a mentionné aussi que des enseignants de cette promotion 2016 "titulaires de licence professionnelle ayant les moyens, ont pu s’inscrire sur fonds propres et ont obtenu leur CAPET à l’ENSET de Lokossa".

Le collectif des deux cents soixante-dix (270) enseignants ACDPE recrutés en 2016 avec la Licence Professionnelle et déployés dans les lycées techniques agricoles, les lycées techniques industriels, les centres de formation et les centres de métiers demande que justice soit faite et qu’ils soient formés pour le CAPET, conformément à ce qui a toujours été fait dans l’enseignement technique. Ils demandent l’intervention du chef de l’État, Patrice Talon dans ce dossier et ont formulé deux doléances.

"Nous souhaitons : obtenir notre arrêté de mise en formation avant le démarrage de notre formation initiale ; décaler le premier regroupement de la formation initiale des enseignants recrutés avec la licence professionnelle afin de corriger cette injuste qui s’annonce sur notre promotion et sur notre carrière", a dit Régis GBEHINTO.

Il a précisé que le point de presse tenu "n’a nullement pour objectif d’annoncer un boycotte de la formation initiale mais d’attirer l’attention des responsables du système éducatif à divers niveaux sur cette injustice que vivent les enseignants recrutés en 2016 avec la Licence Professionnelle puis d’implorer la clairvoyance et l’indulgence du chef de l’Etat pour qu’il intervienne en notre faveur par respect des textes de la République du Bénin et pour l’efficacité du secteur de
l’enseignement technique et de la formation professionnelle".



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