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Élections générales 2026 : un avocat proche de l’opposition exprime ses craintes
Reçu lundi dernier sur la chaîne de télévision française France 24, dans « Le Journal de L’Afrique », Maître Renaud Agbodjo, avocat au barreau béninois et proche de l’opposition, a exprimé ses inquiétudes par rapport au nouveau code électoral en vigueur au Bénin.
En tant que membre de la Coalition des partis de l’opposition, l’avocat béninois remet en cause la transparence des élections générales de 2026.
Pour Me Renaud Agbodjo, il y a une « psychose » générale sur la crédibilité des élections générales à venir. « Le parti Les Démocrates avec autour de lui, les autres partis d’opposition, n’ont pas aujourd’hui, une assurance sur la volonté du pouvoir exécutif d’organiser des élections transparentes », a-t-il déclaré.
L’avocat béninois justifie ce constat par l’absence de marge de manœuvres de l’opposition qui ne dispose pas de représentants dans les instances organisationnelles desdites élections. L’opposition en effet, n’a ni de représentants au sein de la Commission électorale nationale autonome (CENA), ni à la Cour constitutionnelle, va-t-il déplorer.
« En plus de ce que l’instance qui organise les élections est sous l’influence du régime exécutif, quel est l’intérêt de corser les conditions d’attribution des sièges au niveau du parlement s’il n’y a pas derrière, une volonté d’usurper la souveraineté du peuple ? », s’est-il interrogé.
Lire aussi : [Bénin : un revers pour la mouvance avec le départ de 10 conseillers communaux à Sinendé))>https://www.linvestigateur.info/?Benin-un-revers-pour-la-mouvance-avec-le-depart-de-10-conseillers-communaux-a&var_mode=calcul]
En effet, Me Renaud Agbodjo a rappelé que le verrouillage déguisé des élections à venir est la raison de la mise sur pied d’un cadre de concertation de l’opposition. Un regroupement né le dimanche 10 novembre entre les partis Les Démocrates ; le MPL ; la NFN ; la GSR ; et "Nous le Ferons". L’objectif principal de ce cadre est de structurer les actions communes pour reprendre le pouvoir lors des élections de 2026. Le défi immédiat est d’œuvrer à l’audit du fichier électoral.
Que dit le nouveau code électoral ?
Il faut rappeler que dans la nuit du mardi 05 mars au mercredi 6 mars 2024, l’Assemblée nationale du Bénin a adopté la loi 2014-13 modifiant et complétant la loi 2019-43 du 15 novembre 2019 portant Code électoral dans le pays. L’un des points majeurs de cette réforme concerne l’augmentation du seuil de suffrages requis pour prétendre à l’attribution de sièges. Désormais, ce seuil passe de 10% à 15 voire 20% selon le type d’élection.
Pour les modalités pratiques, le quitus fiscal demeure obligatoire, tout comme la caution dont le montant initial est maintenu, avec une légère réduction pour les élections communales. Désormais, ce sera une quittance de la caisse de dépôt et de consignation qui va permettre de constater la caution versée par les candidats.
En ce qui concerne le parrainage des candidats à l’élection présidentielle de 2026 ; il faut dire que ce sont les députés élus en 2026 et aux maires désignés à l’issue des élections législatives et communales couplées de la même année qui auront ce privilège.
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