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Coup d’État à l’Élysée : sept (07) personnes gardées à vue après les enquêtes de la DGSI
Le projet de coup d’Etat dont le gourou Rémy Daillet en est le cerveau a conduit les policiers de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) à interpeller mardi matin cinq hommes et deux femmes dans le cadre de l’enquête sur « l’opération Azur ».
En effet, il s’agit d’un projet qui visait à renverser le pouvoir avec une organisation paramilitaire. Les sept personnes interpellées sont : une avocate en exercice, un ancien policier, un ancien militaire, d’anciens Gilets jaunes… Ce nouveau coup de filet antiterroriste dans la mouvance conspirationniste, le QAnon français, réserve des surprises quant aux profils des cibles visées, selon Le Parisien.
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Cinq hommes et deux femmes âgés de 36 à 62 ans — ont été placés en garde à vue ce mardi 23 mars dans la matinée par les enquêteurs de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) sur commission rogatoire des juges antiterroristes chargés du dossier sur Rémy Daillet, selon des sources proches du dossier. Depuis la Malaisie où il était réfugié avant son extradition en France, le gourou de 56 ans Rémy Daillet est soupçonné d’avoir monté une organisation paramilitaire clandestine sur l’ensemble de la France, afin de préparer un renversement populaire visant à faire tomber les institutions et préparer la prise du pouvoir par le peuple avec des cellules régionales cloisonnées. Les mises en cause sont ciblés pour leurs liens avec Rémy Daillet, un ancien cadre du MoDem devenu idole des milieux complotistes, et leur connaissance de son projet secret de coup d’État baptisé « Opération Azur ».
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Après leur interpellation, les enquêteurs cherchent à savoir si ceux qui sont gardés à vue ont adhéré au projet du gourou Rémy Daillet ou s’ils ont simplement émis une sympathie intellectuelle ses idées.
« Il est évident qu’il faudra forcer, écrivait ainsi France Royale, pseudonyme de Rémy Daillet, à ses lieutenants. Jusqu’au moment où l’adversaire peut ouvrir le feu. À ce moment-là, nos troupes d’assaut ont toute licence pour répliquer, l’ordre d’ouvrir le feu peut être donné. », rapporte la même source. Le recours à la force aurait été clairement envisagé dans les échanges et certains participants cherchaient à se procurer des armes.
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